Ayant tiré à bout portant sur un civil sans défense, l’élément de la police commis à la garde du marché de Virunga a comparu le même samedi 15 janvier devant le tribunal militaire du Nord-Kivu.
L’audition de l’accusé n’a pas eu à se poursuivre pour des raisons de préparation car ce dernier devra se trouver un avocat ainsi qu’un interprète car dit-il il s’exprime mieux en Kinyarwanda.
L’audience est donc renvoyée pour ce lundi 17 janvier 2022 estimant qu’en ce délai le policier se sera trouvé un interprète en Kinyarwanda ainsi qu’un avocat et ainsi constituer sa défense.
Depuis belle lurette, la formation des policiers commis à la garde de différents points en ville de Goma est remise en cause, les habitants les accusant de ne pas être à la hauteur de leur protection, certains de ces derniers faisant preuve d’indiscipline, poussant à remettre en cause leur instructions. Plusieurs citoyens pensent que par ce fait, la police rwandaise travaille déjà conjointement au congo même si cela avait été contesté au mois de décembre. Pour rappel, le Rwanda aller envoyer ses unités en ville de Goma et Bukavu pour renforcer les congolais dans la sécurisation des habitants de ces deux villes, chose qui avait été très contestée par des congolais.
La langue de l’armée a, depuis l’entrée au pays de l’afdl semblé disparaître laissant ainsi les hommes en service sous le drapeau la marge de s’exprimer chacun dans sa langue, facteur favorisant la fragilité de l’armée RDCongolaise.
Pour rappel, les forces armées en république du ZAÏRE n’avaient qu’une langue des armées le “lingala”, qui était d’obligation à tout celui qui voulait enfiler l’uniforme militaire ou policier, en vue de maintenir une bonne communication et l’harmonie dans le service.
Guylain SHEMA