Les innovations technologiques seront l’un des moyens de mettre fin aux décès dus au paludisme.
Ce fut l’une des révélations des responsables gouvernementaux alors que le pays rejoignait le reste du monde pour marquer la Journée mondiale contre le paludisme le lundi 26 avril.
Le professeur Claude Mambo Muvunyi, directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), a appelé au déploiement de la technologie pour lutter contre le paludisme et sauver nos vies.
“Nous semblons avoir épuisé toutes nos capacités, alors encourageons l’innovation pour atteindre notre objectif”, a-t-il déclaré lors d’un événement national dans le district de Gisagara.
L’appel de Muvunyi est conforme à l’appel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une boîte à outils plus diversifiée – des investissements et des innovations qui apportent de nouvelles approches de lutte antivectorielle, des diagnostics et des médicaments antipaludiques pour accélérer le rythme des progrès contre le paludisme.
Le Dr Jules Mugabo, qui représentait l’OMS lors de l’événement, a déclaré ; « Sans innovations technologiques, nous ne pourrons pas atteindre notre objectif de zéro paludisme d’ici 2030. Nous devons utiliser des dispositifs technologiques pour prévenir, tester, éradiquer et traiter cette maladie mortelle.
Au Rwanda, les cas de paludisme sont passés de 4,8 millions en 2017 à 1,1 million en 2021, selon RBC. Sur la base des décès, les décès dus au paludisme sont passés de 700 en 2016 à 169 en 2021.
Le Rwanda a utilisé certaines solutions technologiques dans ses efforts pour mettre fin aux infections et aux décès dus au paludisme, parmi lesquels le déploiement des drones pour pulvériser les moustiques responsables du paludisme.
Cela s’ajoute à l’introduction de lotions pour la peau – des répulsifs contre les moustiques – qui peuvent être appliquées à l’extérieur.
Guylain SHEMA