Pétition de soutien au projet de faire sortir le livre en français de “Judi Rever “sur le genocide et des massacres au Rwanda

La maison d’édition Max Milo doit-être félicitée pour sa contribution à la connaissance de l’histoire des génocides, et le régime de Paul Kagamé doit comprendre  qu’il ne se cachera pas toujours derrière le génocide perpetré contre les tutsi pour enterrer la vérité sur ses crimes et échapper à l’oeil des chercheurs et investigateurs honnêtes.

En 2018, la journaliste d’investigation Canadienne, Judi Rever, a rendu publique les résultats de 20 ans de recherches sur les crimes commis par le Front Patriotique Rwandais – FPR sous l’autorité de Paul Kagamé. Ses recherches ont été compilé dans le livre intitulé “In praise of blood, the crimes of the Rwanda Patriotic Front“.

Dans ses recherches, Judi Rever constate la réalité du génocide perpétré contre les tutsi de l’intérieur du Rwanda, mais, contrairement á beaucoup d’autres rapporteurs, elle ne s’arrête pas là! Elle va plus loin et concentre et consacre ses travaux sur la face de la tragédie Rwandaise de la décennie 1990-2000 la plus   ignorée du monde des lecteurs. Il s’agit des crimes inqualifiables commis par le FPR sous l’autorité du général Paul Kagamé et ses proches collaborateurs contre les hutus du Rwanda. Elle réalise que ces crimes inouïs commis contre les hutus sont logiquement comparables, sous l’aspect de leur nature et ampleur, à ceux du génocide des tutsis. Elle découvre également que Paul Kagamé et le haut commandement de son mouvement, ont joué un rôle pas du tout négligeable dans les crimes du génocide des tutsi de l’intérieur du Rwanda.

La publication de son livre lui a attiré la plus grande colère du régime dictatorial de Kigali dirigé par Paul Kagamé, qui engage beaucoup de moyens financiers, politiques, diplomatiques et médiatiques, couplés à des mesures d’intimidation terribles, pour tenter de saboter ses découvertes. La terreur exercé par Kagamé va jusqu’à réussir des assassinats de témoins dans des pays lointains, intimider la journaliste Judi Rever qui reçoit la protection spéciale des services anti-terroristes du Royaume de Belgique pour pouvoir mener à bien ses interviews avec les témoins en Belgique, etc.

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Les services de Kagamé instrumentalisent les associations des rescapés du génocides comme Ibuka, agissant plutôt comme haut parleurs du FPR de Kagamé que comme voix des rescapés du génocide, pour détourner l’attention du monde sur les crimes commis par le FPR de Kagamé. La journaliste Judi Rever, comme toute autre personne osant parler des crimes de Kagamé, est abusivement insulté et qualifiée de négationniste du génocide. Le régime de Kagamé, sous lequel les rescapés du génocide perpétré contre les tutsi sont systématiquement assassinés, menacés, torturés et marginalisés, sous le regard complice des pays donateurs et de l’ONU, continue à utiliser ce génocide des tutsi comme son fond de commerce et son bouclier  efficace contre la justice internationale.

Tenir le monde sous informé, ou plutôt mal informé sur la tragédie Rwandaise et le rôle de Kagamé dans le génocide tutsi et son rôle dans ce qui pourrait être qualifié de génocide des hutu au Rwanda et au Zaïre/RDC, est l’objectif principal du gouvernrment de Paul Kagamé et ses thuriféraires.

C’est exactement ce que Judi Rever contrecarre en publiant les résultats des ses recherches sur les crimes commis par le FPR de Paul Kagamé avant, durant et après le génocide. La maison d’édition française Max Milo publiera à la fin du mois d’août 2020 la traduction du livre de Judi Rever, sous le titre “L’Éloge du sang“.

Tous ceux qui se perdent dans les propagandes cyniques de Paul Kagamé, et ses disciples du crime et du mensonge, doivent savoir qu’ils se rendent coupables de complicité dans des manœuvres d’obscurcir la vérité sur des crimes très graves contre l’humanité et des efforts d’enterrer la vérité sur des actes de génocide.

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La décision de la maison Max Milo de publier la traduction française du livre de Judi Rever sur les crimes de Paul Kagamé, est un acte de bravoure et de promotion de la recherche sur la vérité historique de  l’histoire des génocides. C’est une contribution très importante à la connaissance mondiale.

Pour cette raison, nous vous invitons à signer et à faire signer, en très grand nombre, la présente pétition.