Il y a quelques semaines, lorsque j’ai interpellé certains défenseurs des droits de l’homme congolais devenus étonnement silencieux depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, un compatriote m’a signalé que l’un des militants que j’ai épinglé, Paul Nsapu, qui vient d’être nommé vice-président de la FIDH, se démenait à bas bruit pour devenir président de la CENI, en remplacement de Corneille Nangaa.
L’information semble crédible. Je me pose cependant une question : que peut-on attendre d’un militant qui a cautionné la dernière fraude électorale qui a conduit à l’élection-nomination de Félix Tshisekedi par Joseph Kabila ? Que peut-on attendre d’un individu qui ruse avec les principes simplement parce que le candidat de son choix est aux affaires ?
Pour moi, tous ces soi-disant militants des droits de l’homme, qui ont salué l’élection-nomination de Félix ou soutenu la fraude électorale de décembre dernier, ne méritent plus la confiance des Congolais.
C’est une question de principes, et on ne devrait plus tolérer des individus qui prennent des arrangements avec le mal pour des raisons qui leur sont propres et que l’on peut facilement deviner. Je bois mon lait nsambarisé…