Des pétitions se multiplient en faveur de certains détenus rwandais qui ont des proches un peu partout dans le monde. Déo quant à lui n’a pas de famille, tous ont été décimés en 1994.
Les rares personnes dont ils disposent vivent loin de lui, du Rwanda, très loin même, ce sont son épouse et ses enfants. Déo vit péniblement mais calmement le calvaire de la prison.
Il ne reçoit pas de visite, parce qu’il n’a tout simplement pas de famille. Déo n’est pas nuisible, il ne fait du tord à personne, que le président rwandais prenne une décision humaine et remplie de bon sens en faveur de Déo, qu’il le libère.
Qu’i pense au fait que Déo n’a pas de famille pour alerter le monde entier, qu’il n’attende pas de pression en faveur de Déo car il n’y en aura pas, qu’il agisse, qu’il le libère.
Par Jean Claude Nkubito