Mise en demeure que JAMBO asbl adresse aux cosignataires du communiqué de presse de IBUKA Belgique, en vue de faire retirer les propos diffamatoires et calomnieux portés à son encontre.
Jambo asbl
Bruxelles le 10 août 2020
Rue Marie Popelin, 5
1210 Bruxelles
info@jamboasbl.com
Par e-mail et courrier recommandé
Diaspora Rwanda de Belgique (DRB-Rugari)
Rue de la procession, 29
B-1310 La Hulpe
drb@diasporarwanda.be
Objet : Mise en demeure de rectifier le communiqué de presse de l’association IBUKA dont vous êtes cosignataire, intitulé : « la Belgique désigne une militante de JAMBO asbl parmi les experts sur le Rwanda »
Madame, Monsieur,
J’ai l’honneur de vous interpeller suite au communiqué de presse, joint en annexe, du 7 août 2020 de l’association IBUKA dont votre association est cosignataire selon le communiqué et par lequel vous avez colporté des propos diffamatoires sinon calomnieux à l’encontre de notre association en ces termes :
« Nous rappelons qu’en mars 2018, la conférence des présidents au parlement avait annulé un colloque de Jambo asbl au parlement européen, lorsque nous avions fourni les éléments démontrant que cette association était liée au groupe terroriste tel que FDLR et qu’elle véhiculait une idéologie qui consiste à nier le génocide connu en le relativisant et en confondant victimes et bourreaux°»
Outre le fait qu’il s’agit là d’un aveu de participation à une dénonciation calomnieuse par rapport aux évènements de 2018, il est tout à fait faux de prétendre que notre association serait « liée au groupe terroriste tel que le FDLR et qu’elle nie le génocide connu en le relativisant et en confondant victimes et bourreaux ».
Cette assertion fausse porte méchamment préjudice à l’image de notre association et constitue donc un propos diffamatoire sinon calomnieux au sens des articles 443 et suivants du Code pénal.
Nous vous mettons dès lors en demeure de rectifier vos propos auprès du public, dans les trois jours ouvrables à dater de la réception de la présente, en publiant un nouveau communiqué dans les mêmes conditions que le précédent par lequel vous préciserez que vous retirez expressément le passage indiqué ci-dessus.
Passé ce délai, à défaut de ce faire de votre part, en nous réservant une copie de votre nouveau communiqué par retour d’e-mail ou de courrier, nous serons dans l’obligation de porter plainte avec constitution de partie civile contre votre association à l’instar de ce que nous avons dû faire contre d’autres personnes physiques et morales en janvier 2019, sans préjudice de toutes autres actions qui s’avèreraient nécessaires.
La présente vous est adressée sous toutes réserves.
Norman SINAMENYE
Secrétaire Général