Le NLF est une branche militaire d’un parti politique d’opposition rwandais, le Mouvement rwandais pour le changement démocratique dirigé par le dissident rwandais Paul Rusesabagina.
Nsabimana a comparu lundi devant le tribunal où il a plaidé coupable à toutes les accusations, mais a déclaré qu’il avait été induit en erreur par certaines personnes, dont Kayumba Nyamwasa, un officier supérieur de l’armée rwandaise actuellement en recherche d’asile en Afrique du Sud.
S’exprimant lundi devant le juge des crimes internationaux et transfrontaliers au Rwanda, Nsabimana a accusé le président zambien Edgar Lungu de leur avoir promis un financement d’un million de dollars, mais il a avancé cent mille dollars et il les a permis d’opérer dans son pays pour renverser le gouvernement du Rwanda.
Nsabimana était le porte-parole de NLF, et il est accusé d’avoir attaqué des villages dans le sud du pays, avoir tué des gens, pillé et détruit des biens.
La Zambie réfute les accusations
La Présidence de Zambie a réfuté les rapports des médias locaux et internationaux qui ont repris cette nouvelle qui suggèrent que le président Edgar Lungu a fourni des ressources financières à une organisation rwandaise nommée NLF pour lancer des attaques au Rwanda.
L’assistant à la presse du président Lungu, M. Isaac Chipampe, a déclaré ce soir que les allégations étaient fausses et qu’elles devaient être traitées avec le mépris qu’elles méritent.
«La Présidence a noté avec une grande consternation dans les médias locaux et internationaux les allégations soumises à la Haute Cour du Rwanda pour les crimes internationaux et transfrontaliers que Son Excellence le Dr Edgar Chagwa Lungu, président de la République de Zambie aurait fourni des ressources financières à une organisation rwandaise nommée NLF pour lancer des attaques au Rwanda », a déclaré M. Chipampe.
« La Présidence voudrait réfuter catégoriquement ces allégations et souhaite affirmer sans équivoque que ces allégations sont fausses et doivent être traitées avec le mépris qu’elles méritent. »
Il a ajouté que le gouvernement, le peuple zambien et rwandais continuaient à entretenir des relations solides et fraternelles fondées sur le respect mutuel et un objectif commun fondé sur des valeurs et des principes partagés.
L’accusé fait face à plusieurs accusations, dont la formation d’un groupe armé irrégulier, la complicité dans les actes terroristes, le complot et l’incitation à commettre des actes terroristes, la prise d’otages, le meurtre et le pillage.
Capturé avant son extradition vers le Rwanda, Sankara a été retrouvé avec un passeport du Lesotho sous les noms de Kabera Joseph, né à Masisi, en RDC, acquis en 2013 et payé 5 000 rands sud-africains (300 $ USD). L’accusation dit que c’est un faux passeport.
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