L’Islam rwandais dans la lutte contre covid19: On ne revivra plus les moments difficiles de la pandémie

Mufti Hitimana a exhorté tous les musulmans à maintenir un style de vie de prière même après la période du Ramadan, à travailler dur et à continuer à apporter leur soutien aux nécessiteux.

Le mufti a lancé cet appel le lundi 2 mai lors des prières nationales célébrant l’Aïd al-Fitr, une fête festive qui marque la fin du mois de jeûne du Ramadan, qui se sont tenues au stade de Kigali à Nyamirambo.

“Mon message est d’exhorter la communauté musulmane à maintenir des activités d’amour, à se réexaminer et à s’approcher d’Allah ainsi qu’à continuer à travailler dur pour un avenir meilleur”, a-t-il déclaré.

Le mufti a ensuite encouragé les musulmans à continuer de respecter toutes les mesures de prévention dans la lutte contre le COVID-19 et à rester à l’écart des habitudes qui pourraient conduire à la violation des directives de lutte contre le virus.

«Cela fait des années sans une telle affluence massive dans les prières. Maintenant, nous en remercions Dieu et pour le garder, nous devons être plus vigilants avec toutes les mesures covid-19 pour nous éviter de revenir aux moments difficiles de la pandémie », a-t-il déclaré.

En outre, il a souligné que le fait d’avoir une telle opportunité de permettre à un grand nombre de prier, ainsi que d’enregistrer quelques cas positifs, en général, est le résultat de l’effort qui a été mis dans toutes les mesures de prévention.

« Les musulmans doivent célébrer de manière responsable pour éviter toute échappatoire qui pourrait entraîner une augmentation des cas de covid-19. Nous sommes encore en période de lutte contre la propagation du coronavirus », a-t-il ajouté.

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Commentant les défis auxquels les musulmans auraient pu être confrontés pendant la période du Ramadan, il a déclaré qu’aucun n’avait d’expérience, notant qu’ils avaient bien commencé et terminé le Ramadan.

Il a également révélé que le Hajj (pèlerinage sacré) annuel de cette année à La Mecque et à Médine, en Arabie saoudite, reprendra après deux ans d’interruption.

Cependant, en raison du covid-19, seuls 38 musulmans rwandais seront autorisés à y assister.

Guylain SHEMA

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