Incontestablement les lendemains des cadres et agents du HCR Rwanda commencent à déchanter. Ils ont empoché plusieurs millions de francs rwandais, engrossé pas mal de jeunes adolescentes burundaises vivant sous leurs tentes en contrepartie des unités de recharge de leurs téléphones etc…
Aujourd’hui, les réfugiés burundais sont plus que jamais déterminés à regagner le bercail. La nostalgie, le regret d’avoir laissé leurs terres en jachère, leurs maisons en abandon pour aller vivre dans une prison à ciel ouvert, confrontés à une situation intenable, où maladies et malnutrition se conjuguent avec le refus du dénombrement, la prise de médicaments fabriqués dans les industries, la vaccination des enfants considérés par les adeptes de la burundaise Euzebie Ngendakuma comme un sacrilège. Ils ont été les premiers à demander le laissez-passer pour le Burundi. C’est ce que Kigali ne voulait même pas entendre, mais a finit par céder.Comment Kigali pouvait-il demander aux réfugiés de se conformer à la loi régissant les refugiés pendant qu’elle entraîne militairement certains d’entre eux. Quel paradoxe !!! Exiger le respect de ce qu’on ne respecte pas!!!
Face à cette situation, l’Organisation des Nations-Unies qui décaisse quotidiennement des sommes colossales pour comploter contre le Burundi reste toujours aveugle et muette.
Quiconque fera attention le constatera et se faira une idée sur les agissements de certaines prétendues organisations qui luttent pour les droits de l’homme. Depuis l’échec cuisant du 13 mai 2015 qu’ont essuyé les putschistes et qui a entrainé la fuite de plusieurs burundais innocents effrayés par les rumeurs sans fondement notamment ce génocide tant chanté qui tarde à venir et qui ne viendra pas, le chef de l’Etat burundais S E Pierre Nkurunziza n’achève aucun de ses discours sans exhorter ses concitoyens réfugiés à rentrer. Etrangement, le lendemain commencent la valse de rapports, qui affichent un nombre de réfugiés burundais démesurément gonflé, des morts non identifiés et sans précision de lieu où sont tombés les victimes, les mêmes rapports inventent les causes de leur immolation. Hier « opposants au troisième mandat, aujourd’hui partisans du « Non » aux prochaines élections référendaires. Et donc, l’image du Burundi est quotidiennement ternie par des ONGs internationales qui présentent ce pays comme un pays qui brûle et invivable. “Pour vous envoyer nos observateurs, il faut que les élections soient inclusives” Disent les Nations-Unies. Et donc, sans la participation de ceux qu’ils ont financés pour quitter leurs terres et qui se comptent sur les doigts de la mains les Nations-unies les considéreront comme irrégulières. C’est ce qui figure dans leur agenda caché, c’est l’une des raison de ce blocus.C’est aussi une façon de ne pas isoler les putschistes
Pour tranquilliser, la ministre de la justice Aimée Laurentine Kanyana devant les caméras de la presse locale et internationale a laissé entendre que le nombre de personnes poursuivies par la justice burundaise oscille autour de 40. Ce qui a été confirmé par le magistrat suprême S E Pierre Nkurunziza lors de l’une des conférences publiques qu’il anime chaque année. On a beaucoup présenté le royaume de Belgique comme pays qui héberge tous les commanditaires du drame qu’a vécu le Burundi en 2015.
La correspondance de l’ancien procureur général de la République M Valentin Bagorikunda adressée aux autorités belges bat en brèche cette affirmation. Le dossier RMPG/697/MA demande à la Belgique l’extradition de onze ressortissants burundais recherchés par la justice. Il s’agit de :
1. Pacifique Nininahazwe
2. Vital Nshimirimana
3. Marguerite Barankitse
4. Alexis Sinduhije
5. Gervais Rufykiri
6. Pie Ntavyohanyuma
7. Chauvineau Murwengezo
8. Catherine Mabobori
9. Evariste Nsabiyumva
10 . Pontien Gaciyubwenge
11 Pancrace Cimpaye
Les autres n’ont pas de contentieux et peuvent circuler librément au Burundi. Une question de bon sens, comment les Nations-Unies parlent comme circule le vent de violations des droits de l’homme au Burundi, pendant qu’elles continuent à financer le HCR qui les viole ostensiblement sans gêne et sans se soucier de « Qu’un dira t-on ? ».
Ceux qui sont venus de Kamanyola en République démocratique du Congo commencent à rentrer et pourquoi pas les autres? Et pouquoi pas les réfugiés rwandais vivant dans ce pays-continent n’ont-ils pas droit de regagner leur mère patrie?
A suivre
Alain Desire Karorero