Par Bénédicte Kumbi Ndjoko
La rage que met Kagame à exterminer les Congolais, à leur renvoyer une image d’eux dégradée en s’évertuant à faciliter l’accession au pouvoir de sous-médiocres comme alias Kabila ou Félix, ne relève pas seulement d’un désir de puissance mais c’est aussi l’expression d’un homme qui sait qu’il a trahi l’Afrique en se soumettant à la loi du maître occidental.
Le Congo est sa mauvaise conscience dont il n’a certainement pas connaissance cependant que ses faits et gestes le trahissent. En tant que Congolais nous ne pouvons lui faciliter la tâche, lui octroyer le repos de l’esprit en plébiscitant ses poulains sans probité.
Il n’y a nulle intelligence, ni fin tacticien en cet homme mais seulement une brute lâche qui a su vendre sa couardise au moment opportun et qui essaye de se grandir en usant des scripts qui lui sont tendus pour oublier qu’il n’est qu’un nègre.
Certes, la réalité commande de constater que le scénario a une certaine effectivité, les morts sont de nôtre côté, mais enrayer cette mécanique commence par le fait de décharger notre regard, de ne pas succomber à ces analyses débilitantes qui en font un génie et le regarder pour ce qu’il est, un domestique, un nouveau porte-manteau du colonialisme. Le Congo devra être son tombeau.