Le suspect de l’incendie de la cathédrale de Nantes, mis en examen et placé en détention provisoire, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juillet, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français depuis novembre 2019.
Un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juillet, dans le cadre de l’incendie de la cathédrale de Nantes, survenu samedi 18 juillet. Déjà placé en garde à vue, puis libéré, la semaine dernière, il a reconnu les faits, tard dans la nuit.
Ce Rwandais de 39 ans était bénévole au sein du diocèse. La semaine dernière, le procureur a révélé qu’il avait demandé sa régularisation. Il souhaitait obtenir le statut de réfugié en France
Selon nos sources, il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis novembre 2019.
Il avait épuisé toutes les voies de recours, y compris la commission d’appel des réfugiés, ainsi que le statut d’étranger malade qu’il avait tenté d’obtenir.
L’évêché avait demandé de la « bienveillance »
Le bénévole, notamment chargé de la sécurité de l’édifice religieux, était protégé par l’évêché, qui avait demandé au préfet de la « bienveillance » concernant son dossier et son avenir. Malgré cela, le préfet avait répondu qu’il n’était pas possible de ne pas faire appliquer la loi le concernant.
Il allait devoir quitter le territoire et repartir au Rwanda rapidement.
La semaine dernière, le procureur précisait qu’il avait récemment envoyé des e-mails à plusieurs membres du diocèse, afin d’attirer l’attention sur sa situation, en exprimant le besoin de soutien dans ses démarches.