Goma : La mauvaise couleur des fêtes du nouvel an, des embouteillages et des eaux stagnantes

Goma-Routes : Des embouteillages monstres ont été constatés, toute la journée de ce jeudi 30 décembre 2021, jusque tard dans la soirée, sur plusieurs artères de la ville touristique.

Motif, poser de macadam sur l’axe endommagé par les fissures du volcan devant l’hôpital provincial du Nord-Kivu.

“Il eut fallu mettre plus d’une heure trente pour quitter l’entrée TMK jusqu’à l’église Néo apostolique de 2 lampes, ce n’est pas normal” s’est plaint un usager.

Avant cette opération, les emballages devenaient de plus en plus fréquents sur les routes de la ville volcanique. Pourtant, il y a des rues secondaires qui devaient permettre le désengorgement des axes principaux mais dont les travaux ont été lancés mais jamais achevés.

Les autorités de l’état de siège devaient urgemment passer à la vitesse supérieure pour achever les travaux sur les axes TMK-Neo apostolique (dont les financements ont été donnés par la BM au fonds social), Majengo- entrée président en passant par Kilijiwe, baptisé Rue Désiré Lumbulumbu (ici c’est la catastrophe, pourtant certains élus ont promis de plaider auprès de l’UE pour la reprise rapide des travaux mais ça piétine) et plusieurs autres.

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Le trafic est interrompu sur la route principale vers le centre-ville. Les travaux d’asphalte du tronçon Hôpital Général détruit lors des tremblements de terre en mai dernier ont commencé depuis la matinée de ce jeudi 30 décembre 2021.

Les embouteillages gênent les passants à bord de taxi bus, ceux sur des motos et même les piétons. La voie menant au centre-ville via le rond-point Instigo n’est pas accessible suite à ces travaux improvisés.

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Plusieurs habitants de Goma pensent que l’autorité urbaine aurait dû informer sur d’éventuels travaux bien avant pour qu’ils prennent des précautions. Certains d’autres pensent que pour un petit tronçon de moins d’un kilomètre aurait dû être asphalté pendant les heures nocturnes où les mouvements ne sont pas intenses.

Des telles activités se déroulent dans une ville où le couvre-feu relatif à la sécurité débute à 19h pour les motos et à 22h pour les véhicules ; un manque à gagner pour plusieurs gomatraciens.

Guylain SHEMA

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