FARDC et UPDF mènent des opérations de grande envergure contre les ADF NALU dans l’Est de la RDC

Les forces armées de la République Démocratique du Congo en coalition avec les éléments de l’armée ougandaise dans la guerre de Beni annoncent avoir récupérer le deuxième sanctuaire des ADF dénommé Kambi ya Jua 2 après d’autres violents combats qui avaient conduit à la récupération de Kambi ya Jua 1.

Dans moins d’une semaine ainsi, après avoir mis la main sur 35 éléments de l’ADF, l’équipe FARDC et UPDF abattent un travail de qualité et qui rassure les populations de BENI et celles de la province de l’ITURI dans l’est de la République démocratique du Congo.

Des sources militaires indiquent que cela est arrivé après d’intenses opérations militaires en ce début de weekend suite à des actions de pilonnage de la zone grâce à l’artillerie lourde de l’armée Ougandaise.

Le bilan provisoire fait état de plusieurs terroristes ADF tués et d’autres capturés par les forces de l’ordre.

A en croire le général BOMBELE Camille ayant commandé les opérations sur cet axe, la guerre continue et d’autres bastions de l’ennemi sont en ligne de mire pour une éventuelle récupération. Notons que depuis le début des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les terroristes islamistes de l’ADF, des incursions et massacres des civils ont sensiblement baissées sur l’étendue du territoire de Beni.

Dans un communiqué publié le 18 décembre 2021, la mission conjointe FARDC-UPDF a indiqué avoir capturé 35 assaillants à NJIAPANDA, NDIMO et MANZOMBE en territoire d’IRUMU (ITURI).

La société civile sur place dit encourager ces opérations des deux armées indiquant que le résultat se voit satisfaisant, en dépit du fait que la Monusco continue à prendre son recul quant au soutien des troupes au sol et dans les airs. Dans sa sortie médiatique d’il y a près ‘une semaine, la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en RDC Bintou KEITA avait laissé entendre que les opérations militaires FARDC-UPDF ne sont pas bien menées et qu’elles créent des dégâts collatéraux énormes d’où l’exigence de la Monusco des rapports urgents et directs quant à ces activités dans la zone.

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Guylain SHEMA