Le Rwanda et le Royaume de Belgique ont signé vendredi 20 mai un accord bilatéral de 18,8 milliards de Frw pour créer des opportunités d’emplois décents et accroître la protection sociale au Rwanda.
Le ministre des Finances et de la Planification économique, Uzziel Ndagijimana, aux côtés de Bert Versmessen, ambassadeur du Royaume de Belgique au Rwanda, a signé au nom des deux pays.
Le développement, a indiqué le ministère dans un communiqué, vise à permettre aux jeunes et aux femmes en âge de travailler de s’engager dans un travail décent, d’être mieux protégés par les droits du travail et de bénéficier d’une protection sociale et d’un dialogue social plus inclusif.
« La protection sociale reste l’une des principales priorités du gouvernement du Rwanda », a déclaré le ministre Ndagijimana, ajoutant : « Nous avons mis en place un système de protection sociale intégré pour garantir que les groupes vulnérables aient accès à un emploi décent, à un niveau de vie amélioré et résistent aux chocs. et avoir des opportunités grâce à un développement accru du capital humain et à une croissance équitable.
Le soutien d’aujourd’hui, a-t-il ajouté, renforcera les programmes de protection sociale existants pour garantir que personne ne soit laissé pour compte.
Enabel, l’agence belge de développement, sera en charge de l’exécution du programme, en étroite collaboration avec les autorités associées, le secteur privé, les OSC et les acteurs aux niveaux local, national et régional.
Le programme cible quatre secteurs, dont la fabrication, la construction, l’exploitation minière et le commerce.
« Les droits sociaux sont des droits humains. Toutes les activités du portefeuille seront recoupées pour contribuer directement ou indirectement à la réalisation des droits de l’homme et des ODD, en particulier les n° 1.3 et 8.5, les groupes vulnérables occupent une position centrale, afin que personne ne soit laissé pour compte, et une attention particulière sera accordée aux problèmes spécifiques rencontrés par les jeunes et les femmes », a commenté l’Ambassadeur Versmessen.
Le Rwanda servira de plaque tournante pour les initiatives régionales, telles que le partage des meilleures pratiques et l’apprentissage entre pairs, ajoute le communiqué.
L’ambition à long terme du programme est d’améliorer les conditions de vie et la résilience des populations les plus vulnérables de la région des Grands Lacs en apportant un changement positif et l’accès à un travail décent pour plus de personnes, au-delà du périmètre du portefeuille.
Guylain SHEMA