Tout abord, c’est une présidence qui aura brillé par report d’activités et de réunions. La faute sera rejetée sur le Covid-19. Mais, en réalité, il n’y a pas que cette pandémie seulement. Le président sortant a-t-il été à la hauteur et réellement en pleine capacité? C’est une question pertinente que plusieurs observateurs se posent depuis une année; et cela n’est pas sans conséquences tant sur la plan national qu’international.
Les relations tumultueuses d’un “général” président avec ses voisins du Nord et du Sud ne pouvaient qu’entraver le dynamisme de cette Communauté. De la même manière, la présidence de Yoweri Museveni (qui avait précédé PKagame) avait également souffert de cette entrave due aux mauvaises relations entre ces pays membres de l’EAC.
Selon le journal “Afrimag”, lors de ce 21ème sommet tenu samedi 27 février 2021, il était prévu que le Président burundais prenne la relève. Mais, ce dernier a décliné la succession! La présidence de l’EAC sous la houlette du Général Evariste Ndayishimiye ne sera pas pour cette année. Par conséquent, le Kenya s’est porté volontaire; le président Uhuru Kenyatta entrera en fonction pour assumer les responsabilités de la nouvelle présidence de l’East African Community.
Le nouveau secrétaire général est aussi le Kényan Peter Mutuku Mathuki, qui succède à Libérat Mfumukeko du Burundi. Deux autres nouveaux pays vont devenir membres de cette Organisation régionale qui fête ses 21 ans cette année.
Lors de ce sommet tenu par vidéoconférence, les candidatures de la RDC et la Somalie étaient à l’ordre du jour. Par ailleurs, le français fait son entrée comme langue officielle de l’EAC; en plus de l’anglais et le Swahili utilisés depuis la création de cette Communauté de l’Afrique de l’Est le 30 novembre 1999.