Si l’on falsifie les chiffres sur la pauvreté au Rwanda et que cela est révélé par le Financial Times, à quel degré aurait-on falsifié l’histoire des événements de 1994 dans ce pays? Le nombre de victimes toujours approximatif aurait-il aussi été falsifié?
L’invasion du Congo serait-elle aussi l’objet de falsification? Quand on met vraiment le nez dans les histoires du Rwanda, comme les journalistes du Financial Times ont pris la peine de le faire, on est vite envahi par l’odeur du faux et l’usage du faux.
Le mensonge et la falsification sont devenus une entreprise prospère dans ce pays à tel point qu’elle pourrait prochainement être cotée en bourse. Seulement, avant d’y acheter des actions, il faut s’assurer que les données ne sont pas falsifiées.