La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, appelle les Congolais à privilégier le vivre ensemble et à bannir le message de haine et toute forme de discrimination, en ce moment, où le pays fait face aux rebelles M23 dans sa partie Est.
« Aujourd’hui, le 18 juin marque la première journée internationale de lutte contre le discours de haine. A cette occasion, je souhaiterais réitérer la profonde préoccupation face à la montée d’appels à la violence et à la haine en RDC, en particulier dans l’Est du pays », a-t-elle indiqué.
Le monde célèbre le 18 juin 2022 la première journée internationale de la lutte contre le discours de haine.
Selon l’Assemblée générale de l’ONU, cette résolution est une étape importante dans la lutte contre le discours de haine, afin de promouvoir le dialogue interreligieux et interculturel et la tolérance.
A ce sujet, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelle les nations à s’engager et à tout faire pour prévenir et faire taire les discours de haine, en prônant le respect de la diversité et de l’inclusion.
« Ne cédons pas aux discours incendiaires qui n’ont que trop nourri la violence en RDC et chez nos voisins. Travaillons ensemble à la paix comme l’a souligné le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, les discours de haine sont un danger pour tous et c’est notre devoir à tous de les combattre », a renchéri Bintou Keita.
Selon elle, le discours de la haine entraine les violences et divise, là où il faut renforcer la cohésion et le vivre ensemble.
« C’est ce dont ont besoin les Congolais et les Congolaises. C’est ce dont ont besoin toutes les populations de la région des Grands lacs. J’en appelle à toutes et à tous, tournons le dos au racisme et à la xénophobie (…) », a conseillé la cheffe de la MONUSCO.
Guylain SHEMA