Le fait de croire que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ne peuvent pas vivre sans la partie Est de la RDC a fait du Kivu un « refuge territorial pour des étrangers ». On ne sait pas « qui est qui au Congo » comme on ne sait plus « établir la différence entre déplacés, retournés et réfugiés ». Tout le monde est logé à la même enseigne. Au bout de toute logique négative de l’âme d’une nation, il y a la destruction de la communauté nationale.
Qu’on le veuille ou non, le président Paul Kagame est en train d’être utilisé pour encourager l’immigration de populations étrangères dans la région Est de la RDC, ce qui conduirait à la dissolution du pays.
Sur quoi repose la politique internationale dans la région des Grands Lacs Africain ?
Sur les massacres des populations autochtones dans un plan d’essaimage des populations étrangères. L’absorbation des ethnies congolaises de l’Est par les ethnies étrangères.
Les liens que les Tutsis ont tissés avec les juifs depuis 1982 fragilisent le Congo. L’objectif des USA et leurs alliés Anglo-Saxons de créer le « Nouvel Israël (Rwanda) » en Afrique Centrale se poursuit jusqu’aujourd’hui. Israël a conclu un accord, moyennant une aide financière et militaire avec les régimes nilotiques de l’Ouganda (Museveni), du Rwanda (Kagame) et du Soudan du Sud (Kiir), un accord dans lequel ces derniers acceptaient d’accueillir les réfugiés africains qui sont tous indésirables en Israël et dans d’autres pays africains comme le Soudan du Sud, l’Ethiopie, l’Erythrée etc.
Comment expliquer que ces trois pays acceptent qu’Israël leur livre ces immigrés africains qui ne sont pourtant pas leurs ressortissants ?
Parce qu’Israël paye pour cela. Il est question de millions de dollars et de matériel militaire israélien livrés à ces trois pays pour se débarrasser chez eux de ces immigrés africains bien encombrants.
Comment par exemple, le Rwanda qui est en train de déverser ses citoyens en RDC à intervalles réguliers va-t-il s’y prendre ?
Dans ce processus du contrôle des ressources congolaises et de la balkanisation du pays qui est l’objectif final, des lobbies juifs israéliens et américains auraient conclu un « deal » avec les chefs d’Etat tutsi qui dirigent l’Ouganda (Yoweri KAGUTA MUSEVENI), le Rwanda (Paul KAGAME) et la RDC (Joseph KABILA – Félix TSHISEKEDI) pour installer les éthiopiens appelés “Falashas” à l’Est de la RDC. L’Ethiopie est l’Etat-pivot des Etats-Unis à côté de l’Ouganda et du Rwanda, les militaires éthiopiens ont appuyé l’armée ougandaise et le FPR pour prendre Kigali en 1994, les armées ougandaises (UPDF) et rwandaise (Armée patriotique rwandaise) pour envahir et occuper la RDC (alors Zaïre) en 1996 et 1997. Depuis 2014, des nombreux combattants éthiopiens sont signalés dans les rangs des ADF qui causent des morts et sèment la désolation dans le territoire de Beni (province du Nord-Kivu).
Et jusque-là, les autorités rwandaises ont déjà accueilli les réfugiés africains bloqués en Libye. Et du côté ougandais, le président Museveni a accueilli temporairement 2000 réfugiés afghans pour servir les intérêts stratégiques des Américains. Et selon l’ONU, le Rwanda abrite déjà au moins deux camps de réfugiés ayant fui l’Afghanistan. Il est quasiment certain que l’Est de la RDC est la cible du déversement des « Falashas, des migrants de Libye et des réfugiés afghans ». La RD Congo intéressée par Israël (les Juifs) et le Rwanda (les Tutsi, « Juifs d’Afrique », au plus haut point.
Il est temps de réfléchir, loin de toute agitation, sur la question des déplacés, réfugiés et retournés et celle de glissement et/ou déplacement de certaines communautés sans l’accompagnement du pouvoir central de Kinshasa. Malheureusement, les dirigeants congolais leur tendent la perche pour qu’ils prennent cette partie.
La RDC a dû sacrifier sa propre population
En 1961 : Goma, Rutshuru et Masisi étaient des territoires contestés gérés par une administration particulière. Pendant la deuxième république (Zaïre), les populations de Goma, Kalehe, Rutshuru, Nyiragongo et Masisi étaient considérés comme des étrangers alors qu’elles étaient chez elles.
Ce qui a poussé les hommes comme je cite Barthélémy BISENGIMANA RWEMA, KARURETWA RWEMARIKA, KAYITENKORE SENGANO, Jean NGOMBAYIRE, Félicien RUCACA, Antoine NKURI, MAKABUZA alias KINERA (père de Modeste et d’Alexis MAKABUZA ?), KALINDA SEKWEKWE, GAHIGA, MIKO RWAYITARE, Enoch NYAMWISI, Abbé Gérard MWEREKANDE, Antoine RWABUKAMBA, Pascal MUNYAMPIRWA, Antoine UWIMANA, KARANGWA GAHIMA, BAKURAMUTSA MANZI, RWANYINDO RUZIRABWOBA, KAYIJAMAHE GATEGABONDO, Alias KASONGO, NSENGIYUMVA (Somaco/Bukavu), Pasteur RUTERAHAGUSHA, Monsieur Laurent (gérant de MVANO à Goma), KARAHAMUHETO, Octave HAKIBA, BAZATOHA (à un moment gérant de la Ferme d’Osso) et Hilbert RUJUGIRO, de s’approprier le Nord-Kivu et ses territoires à leurs propres fins. Dès lors, ils représentaient une menace potentielle pour le Kivu. Le gouvernement provincial du Kivu au début des années 1960 (gouvernement MIRUHO) et le régime de Mobutu leur ont donné tout. Qui étaient-ils et où étaient-ils avant 1966 ? Que sont-ils devenus entre 1966 et 1994 ? Et pourquoi mourir au Kivu ?
Vingt-cinq ans de guerre à l’Est du pays en éliminant les chefs coutumiers légitimes, les plus riches, les leaders locaux et toute personne patriote ; tel est cet objectif avéré qui tue la conscience des gens et le Congo Kinshasa a dû sacrifier sa propre population. L’Est de la RDC connaît une situation instable depuis les années 90 due, entre autres, par la présence de nombreux groupes armés et mouvements rebelles étrangers.
Didier Amani SANGARA, Leo Njo Leo News
