21 ans après la mort de Laurent Désiré KABILA, la RDC est morte selon TSHILOMBO

16 janvier 2001-16 janvier 2022, cela fait exactement 21 ans jour pour jour depuis que Mzée Laurent Désiré KABILA, alors président de la RDC était assassiné dans sa résidence du palais des marbres en ville de Kinshasa par RACHIDI MIZELE KASEREKA, enfant soldat faisant office de garde de corps du chef de l’État.

Arrivé au pouvoir après un coût d’État qu’il mène contre MOBUTU avec la bénédiction du Rwanda, Ouganda, Angola, Namibie et Zimbabwe, mzée L.D KABILA ne dirigea le pays que quelques instants avant d’être soutiré de la vue des Congolais qui le pleurent depuis lors, suite à une admiration terrible de ses idées pour le pays.

La réputation de Kabila l’avait rattrapé alors qu’il tuait de plus en plus de kadogos. La veille de son assassinat, Kabila avait assisté à l’exécution de 47 kadogos qui, selon lui, organisaient un complot pour le tuer. Pour cette raison, sa réputation auprès de l’armée avait chuté et la vie de Kabila était en danger. De plus en plus de kadogos étaient tués car Kabila était de plus en plus en danger.

 

En novembre 2000, Kabila pensait avoir découvert un complot contre lui et avoir arrêté, tourmenté et tué des soldats fidèles au commandant Anselme Masasu Nindaga qui avait prononcé quelques jours auparavant un discours lors d’une réunion de 1 200 kadogos à Kinshasa. Le complot pour assassiner Kabila a commencé au début de janvier 2001 quand un groupe de kadogos est allé à Brazzaville et a élaboré un plan qui a suivi le plan de l’opération Mbongo Zero.

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Kabila a eu des funérailles nationales le 20 janvier, quand il a été transporté par avion à Baudouinville, son village natal, puis à Lubumbashi, puis de retour à Kinshasa. Kabila a été enterré au mausolée de Laurent Désiré Kabila, à Kinshasa. Des soldats armés du Zimbabwe se tenaient autour du Palais du Peuple, où les funérailles ont eu lieu, et les routes voisines ont été bloquées par des voitures blindées. Des centaines de soldats d’un autre allié de guerre, l’Angola, avaient également été appelés.

À la tête de l’Alliance des Forces Démocratique pour la Libération du Congo AFDL, mzée mit en place les enfants soldats recrutés de différents coins du pays appelés “Kadogo” qui combattirent jusqu’à kinshasa, ville qu’ils mettent en sac sans effusion de sang le 17 mai 1997.

Que retenir de Laurent Désiré KABILA ? Serait-il fier en ce jour de ce qu’est devenu le Congo ?

Guylain SHEMA

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