La population centrafricaine s’attend à voir les FACA assurer leur sécurité et non des soldats français ou encore de l’ONU.

Centrafrique: l’ONU veut recoloniser! En Centrafrique, ce n’est plus un secret, la dérangeante présence russe pour l’axe Occidental se fait ressentir dans les médias mainstream. Tout comme avec l’armée éthiopienne et érythréenne, les FACA et leur soutien russe sont la cible d’attaque dans les médias mainstream.

Selon RFI, en Centrafrique, les méthodes brutales des instructeurs russes qui combattent aux côtés de l’armée centrafricaine susciteraient de plus en plus de peur et d’inquiétude. Le 31 mars dernier, le Groupe de travail des Nations unies sur les mercenaires alertait sur une longue série de violations graves des droits de l’homme qui leur sont attribuées. Évidemment, RFI a eu à accès à de nombreux documents confidentiels et recueilli des paroles de victimes.

Pour ne pas devoir accepter les avancées spectaculaires des FACA dans la sécurisation du pays, RFI déclare que ce n’est plus 535 instructeurs russes qui sont présents, mais bien entre 800 et 2.000 « mercenaires ». Donc, encore un peu, selon RFI, ce sont les Russes qui ont repoussé les rebelles menés par l’ex-putschiste François Bozizé et qui voulaient marcher sur Bangui.

Toujours selon RFI, le 31 mars dernier, pour la première fois, un groupe d’experts indépendants vient pourtant briser cette omerta. Dans un communiqué, le Groupe de travail de l’ONU sur l’utilisation de mercenaires rattachés au Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies de Genève dénonce le recours accru à des sociétés de sécurité privées par les autorités de Bangui. Et alerte sur une longue liste d’exactions qui leur sont « imputables » : « exécutions sommaires massives, détentions arbitraires, torture pendant les interrogatoires, disparitions forcées, déplacements forcés de population civile, ciblage indiscriminé d’installations civiles, violations du droit à la santé et attaques croissantes contre les acteurs humanitaires. »

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Après les nombreuses tentatives de l’ONU pour redéployer plus de troupes en Centrafrique. En effet, depuis plusieurs mois déjà, après le net recul de la France dans le pays, l’ONU a tout mis en œuvre pour se redéployer en Centrafrique. En mars 2021, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé, vendredi, une résolution visant à déployer progressivement près de 3.000 Casques bleus supplémentaires en Centrafrique. Selon eux, le pays serait « toujours » sous la menace de groupes armés cherchant à renverser le pouvoir. Et les enquêtes contre les militaires russes sortent tout de suite après cette arrivée. D’ailleurs, dans ces rapports, il est souvent question de la ville de Bambari, qui a toujours été convoitée par les soldats de l’ONU. Donc, ce genre de rapport n’est qu’un début et ne sert qu’à pousser les FACA hors de ces zones.

D’ailleurs, les enquêtes dites « indépendantes » vont toujours dans ce sens-là. La population centrafricaine attend toujours ces enquêtes prétendument indépendantes concernant les nombreuses accusations de viols sur des femmes et des enfants et de massacres des populations, des violences en tout genre et du racisme de la part des soldats français.

La justice française n’a pas, à ce jour, étayé les accusations de viols qui pèsent sur les soldats de la force « Sangaris » en République centrafricaine (RCA), en dépit de plusieurs enquêtes ouvertes depuis 2014.

Or, les premières investigations, lancées en 2015 sur des faits présumés de viols sur mineurs dans le camp de Mpoko, près de l’aéroport de la capitale, Bangui, se sont arrêtées le 20 décembre. Des sources judiciaires ont précisé que les juges d’instruction avaient rendu leur « avis de fin d’information » et n’avaient prononcé aucune mise en examen. En bref, les affaires sont directement étouffées et les médias mainstream en parlent, mais toujours en faisant planer des doutes, car, évidemment, RFI n’a pas accès aux dossiers.

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Quoi qu’il en soit, la population centrafricaine s’attend à voir les FACA assurer leur sécurité et non des soldats français ou encore de l’ONU.