Des témoignages fracassants : Camp de Mahama prison à ciel ouvert. Désormais, la prise en otage, l’entraînement paramilitaire des réfugiés Burundais au Rwanda est un secret de polichinelle. Au mieux on le tait, au pire on le nie. Oui, le mensonge court très vite comme un lièvre, la vérité comme une tortue. Les révélations de certains rapatriés viennent de faire tomber le voile.
Tous les rapatriés interrogés s’accordent à dire que Mahama heberge plusieurs citoyens Burundais qui souhaitent regagner leur pays et revoir leurs familles mais qui se heurtent à plusieurs obstacles. Dit un témoin sous le sceau du secret. Il cite entre autres une large et forte campagne de médisance lancée par certains politiciens en exil au Rwanda et en Europe.
Cette campagne vise à ternir l’image du Burundi et ses dirigeants afin de faire peur à ces réfugiés Burundais qui demandent à cor et à cris de rentrer chez eux. Cette campagne est animée, selon toujours la même source par certains médias créés uniquement pour décourager ces malheureux prisonniers. C’est ce climat de peur savamment entretenu par ces politiciens déguisés en journalistes qui empêche les réfugiés Burundais à rentrer.
Autre obstacle, ce sont les dégâts enregistrés au cours de l’insurrection violente de 2015. Des personnes ont été tuées, véhicules brûlés, maisons incendiées, boutiques pillées, des pierres ont été lancées en direction des agents de l’ordre. Toutes ces scènes se déroulent toujours dans les mémoires des auteurs et se trouvent dans plusieurs archives. Et donc, les auteurs et les complices et leurs parents et amis ont peur du lendemain difficile, une fois rentrés au Burundi.
Selon toujours la même source, derrière ce blocage se cache un veau d’or. Elle se pause la question de savoir pourquoi, lorsqu’il s’agit de donner la liste des bénéficiaires de ceci ou cela, certains agents du HCR présentent des listes démesurément gonflées. Au lieu de 1000, ils marquent 6000. Répondant à la question de savoir si la lettre adressée à Son Excellence le Président de la République du Burundi , laquelle lui demandait d’intervenir pour qu’il puisse regagner leur pays n’était pas un suicide. X dit répond que tous les recours étaient épuisés, et donc qu’il ne restait que celui-là, car les autres n’ont rencontré que des oreilles de sourds.
Quant à la réaction de la Maison Shalom face à cette demande qu’elle qualifie de trahison envers le pays hôte et autres bienfaiteurs en réclamant le remboursement des frais scolaires payés pour tous ces réfugiés figurant sur la liste de ceux qui veulent rentrer au pays. La même source trouve cela comme un autre subterfuge visant à éterniser ces malheureux dupés pour que la représentante de cette Maison puisse continuer à vivre dans le luxe et l’opulence.
A B qui vient de passer quatre ans à l’Université Y affirme que la Maison Shalom n’était qu’un simple intermédiaire entre les donnateurs dont l’Union Européenne et les réfugiés. Bref, à cette heure, les réfugiés Burundais qui sont dans différents camps de réfugiés du Rwanda demandent ni moins ni plus au gouvernement burundais de s’investir pour qu’ils puissent rentrer chez eux sans conditions.
Par Lexus John Ter