Freddy Mulongo, Réveil FM International
Personne de censée ne nie le génocide au Rwanda de 1994. Le seul vrai problème est que le régime Hitlérien de Paul Kagamé, qui a chassé les Hutus du pouvoir, a commis des crimes de sang, crimes de génocide et crimes contre l’humanité en RDC. Paul Kagamé s’est révélé être pillard et receleur des ressources du Congo voisin. La réactivation du Rapport Mapping de l’ONU…
Mensonges et Manipulations des extrémistes Rwandais pro-Kagamé. Ils récusent la vérité des autres et ne veulent que la leur. Or la vérité vient toujours par l’escalier pendant que les affabulations empruntent l’ascenseur. Hier, des Fanfarons du régime oppressionniste de Kigali n’ont cessé de vilipender la France par des tweeters. Les extrémistes Rwandais pro-dictature Kagamiste et leurs affidés refusent le débat, à croire qu’ils ont des choses à cacher. Prévu le lundi 9 mars, au Palais de Luxembourg, siège du Sénat français, la conférence intitulé: “L’Afrique des Grands Lacs, 60 ans de tragique instabilité” s’est déroulé comme prévu. Les demandes du président du Sénat rwandais et celles des associations de victimes du génocide des Rwandais Tutsi n’ont pas suffi ! La France ne peut pas museler le débat dans l’une de ses institutions républicaines: le Sénat. Dans l’ordre protocolaire, le président du Sénat est la seconde personnalité de la République française. Des Sénateurs organisent un colloque l’Afrique des Grands Lacs et reçoivent une pluie des pressions comme s’ils étaient dans une République bananière. Ils ont tenu bon, le colloque a eu lieu comme prévu. Bravo !
Les extrémistes Rwandais s’accrochent au génocide comme une bouée de sauvetage. Victimes d’agression et invasion du régime Hitlérien de Paul Kagamé, Les Congolais veulent la réactivation du Mapping Report des Nations Unies afin que des noms soient cités et des accusations engagées contre ces personnes, et cela au plus tard en mai 2020 en prévision du Sommet France Afrique de juin 2020 à Bordeaux.
Les demandes du président du Sénat rwandais et celles des associations de victimes du génocide des Tutsi n’ont pas suffi. Le colloque intitulé « L’Afrique des Grands-Lacs, 60 ans de tragique instabilité » s’est déroulé comme prévu, lundi 9 mars, au Sénat français.
Sénat français : colloque sur l’Afrique des grands lacs: 60 ans de tragique instabilité
Ce 9 mars 2020, au cours de ce colloque de haut niveau auquel j’ai, personnellement pris part, c’était une véritable douche froide contre le pouvoir rwandais déstabilisateur du Congo et de l’Afrique centrale. Malgré l’opposition du lobbyng tutsi qui a saisi les autorités françaises et demandé l’annulation, le colloque a bel et bien eu lieu au grand dam du régime de Kigali. Au cours de celui-ci, d’éminents chercheurs et des politiques ont fait le point sur les conflits qui dévastent cette région dite “de grands lacs” depuis 60 ans et, ont analysé les intérêts géopolitiques et économiques, les ambitions régionales et les groupes de pression actifs dans cette partie de l’Afrique.
La bonne nouvelle, c’est que la vérité commence à faire petit à petit son chemin. La responsabilité notamment du Rwanda et l’Ouganda dans les massacres, viols, pillages en RDC a été démontré scientiquement et aussi politiquement. Les intimidations et menaces des intervenants n’ont rien empêché. Le mensonge des politiciens rwando-ougandais ont été étalés au grand jour au coeur même du pouvoir français au Sénat. Les patriotes congolais ont saisi l’opportunité pour interpeller la France de ne pas faire assez pour aider la RDC, le plus grand pays francophone déstabilisé par les anglo-saxons et d’avoir parachuté, une anglophone, à la tête de la francophonie favorisant ainsi l’hégémonie des anglo-saxons au détriment des francophones.
En matinée, après l’ouverture par l’ancien ministre, le sénateur Alain Richard et l’intervention du secrétaire Perpétuel de la société savante Académie d’Outre-mer française, une vidéo d’extrait du discours du Prix Nobel de la Paix, Dr Denis Mukwege a été projetée.
Ensuite, l’ambassadeur honoraire Johan Swinnen, Olivier Lanotte, ambassadeur honoraire Pierre Jacquemont et le prof. Isidore Ndaywel ont intervenu. A l’exception d’Olivier Lanotte qui a soutenu la thèse pro-Kagame d’inculpation supposée de la France au Rwanda, les autres intervenants ont éclairé les participants sur la réalité de ce que vivent les congolais au quotidien dans l’indifférence et complicité de la Communauté internationale. Je souligne l’intervention édifiante du prof. Ndaywel : il a relevé 34 contrevérités rwandaises et, cartographie à l ‘appui, il a démontré qu’il n’y a jamais eu par le passé une portion du territoire congolais qui aurait appartenu au Rwanda avant 1885 (Conférence de Berlin) ajoutant même que s’il y avait de portion de territoire à réclamer, c’est plutôt la RDC qui pourrait le faire étant donné que le Rwanda dans ses frontières actuelles comprend une portion du territoire qui appartenait au Congo.
L’après-midi, c’était le tour de l’ancien ministre des Affaires étrangères français et secrétaire de l’Élysée Hubert Vedrine, ambassadeur honoraire le rwandais Jean-marie Vianney Ndagijimana, Mme l’américaine Helen Epstein, Mme la canadienne Judi Rever, le camerounais Charles Onana et de Timothy Reid de griller définitivement les criminels Kagame et Museveni, puis s’en est suivi la conclusion de l’ancien ministre de la défense française M. Gérard Longuet.
Je vous épargne du débat très enrichissant et révélateur des agendas cachés rwando-ougandais au Congo. La tenue de ce colloque est une victoire des intelligences acquises au changement de la gouvernance en Afrique centrale et hostiles aux mensonges véhiculés depuis deux décennies sur le leadership de Kagame et Museveni dans cette partie de l’Afrique. Dom-Martin Content Puludin-Facebook
La plupart des panélistes ont fustigé le Front patriotique rwandais (FPR), un groupe politico-militaire de rebelles tutsi qui infligea une défaite aux forces gouvernementales, mettant ainsi un terme au génocide dont le bilan s’élève à 800 000 morts selon l’ONU au sein de la minorité tutsi. Ils lui ont reproché, ainsi qu’à son leader Paul Kagame, président du Rwanda depuis 2000, d’avoir mené des massacres contre les Hutu lors de la reconquête du pays, puis sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC).
« Il n’y a pas de négation du génocide, a déclaré en préambule Hubert Védrine, secrétaire général de l’Elysée en 1994 puis ministre des affaires étrangères. Les débats portent sur les trois ou quatre millions de morts qu’il y a eus après, en République démocratique du Congo. Sur la question d’un double génocide [qui aurait été commis par les soldats tutsi du FPR contre les réfugiés hutu], il faut débattre. L’histoire est une révision permanente et c’est tout à l’honneur du Sénat d’organiser cette rencontre. »
Après avoir rendu hommage au journaliste Pierre Péan, décédé en juillet 2019 et auteur de plusieurs livres controversés sur la question rwandaise, Judi Rever a estimé que « la reconnaissance des souffrances et des crimes commis par les deux camps était essentielle pour la réconciliation et pour établir une vérité historique. » Jean-Marie Vianney Ndagijimana, ambassadeur rwandais en France jusqu’en avril 1994, l’a affirmé : « Entre juillet et septembre 1994, les troupes du FPR ont massacré 40 000 personnes. Pourquoi ne serait-ce pas un génocide ? »
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FREDDY MULONGO
Paris – France