Dans un communiqué de presse daté du 4 janvier 2020 signé par le porte-parole de l’armée, le général major Léon-Richard Kasonga, il y est écrit:
« L’État-Major général des FARDC tient à rappeler à l’opinion tant nationale qu’internationale que dans le cadre de la guerre non conventionnelle menée dans le grand Nord, les FARDC font face à des insurgés dont le but final est la balkanisation de la partie Est du territoire national ».
« L’effet recherché est l’effondrement des institutions légales en les discréditant aux yeux de l’opinion nationale et internationale dans le but de prendre le contrôle politico-admnistratif de cet espace et ainsi concrétiser la balkanisation, pourtant désavouée par la population du Grand Nord », renchérit le général major Léon-Richard Kasonga.
Cette position de l’armée rejoint ainsi la déclaration du cardinal Fridolin Ambongo qui a dénoncé devant la presse le plan de balkanisation du pays. Cette déclaration a scisitée plusieurs réactions dont certaines des membres du pouvoir les uns ayant minimisé la menace ,les autres sont allés jusqu’à nier l’inexistence d’un tel complot. Tout ça m’a apparu très bizarre !
Chose étonnante est que ce sont ceux qui, hier en qualité d’opposants, criaient à la «balkanisation» et dénonçaient le Rwanda qui aujourd’hui sont à la première ligne du front, après seulement quelques mois de pouvoir, pour nier l’existence d’un tel complot. Tout d’un coup le Rwanda de Paul Kagame a cessé d’être une menace contre le Congo pourtant, certains d’entre eux , ont bâti leur réputation sur le combat contre la barbarie de ce pays. Quel revirement spectaculaire !
Cette question étant sensible au Congo, plus particulièrement dans l’Est, ils ont fait usage du discours anti-balkanisation et « anti-rwandais» pour se donner du poids politique et une fois au pouvoir ils commencent à renier les fondamentaux. J’ai fini par comprendre que c’est cette catégorie des personnes qui, sans doute, induit le Président Félix Tchisekedi en erreur, entre autres, sur les questions sécuritaires dans l’Est du pays.
Au lieu de prendre la mesure du danger et d’oeuver pour la cohésion nationale ainsi que la mobilisation de la population face à cette menace ils nient des évidences à cause de leur désir démesuré de concerver les avantages du pouvoir fraîchement acquis. J’aimerais encore entendre leurs réactions après ce communiqué de l’armée. Je les plains et ils sont conseillés de se ressaisir avant qu’il ne soit tard car il s’agit de l’existence de toute une nation qui est en jeu. Il s’agit du Congo que nous avons tous le devoir de défendre dans l’unité.
Sé Marcelin CIKWANINE
05 janvier 2020
Patriote-resistant
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