RWANDA: Paul KAGAME un général pro-américain d’origine fasciste et sanguinaire vers la fin de règne alors que le Lieutenant Général Sylvestre MUDACUMURA vient de s’inscrire sur la liste des nouveau héros de 2019.
« Il ne faut écrire que lorsque l’on sent quelque chose d’absolument nouveau d’important qu’on voit mais est intelligible aux autres et le besoin d’exprimer cette chose ne nous laisse pas au repos » (Tolstoï Léon).
Si MOBUTU fut longtemps un bouclier du communisme en Afrique Centrale, Paul KAGAME est aujourd’hui un ami de l’occident, lié à ce dernier par le pillage des ressources minières de la RDC, afin de bénéficier un soutien indéfectible malgré les violations massives des droits de l’homme, les crimes de guerres, les crimes économique et les crimes contre l’humanité.
1. Les origines et/ou le commencement
Selon Patrick MBEKO (Un canadien d’origine Congolaise) en 1994 les américains auraient approché les responsables hutu Rwandais et leurs proposent d’accepter et de faire de leur pays un centre névralgique des opérations clandestins américaines en Afrique Centrale « Un document hautement confidentiel » résume clairement les plans d’action stratégique des états unis au Rwanda.
a- Etablissement d’une station opérationnelle de la CIA dans le pays, de préférence à Kigali ;
b- La Cession d’une ferme d’une superficie minimale de mille sur quatre mille km (1 kmx4 km), laquelle sera vouée à l’entrainement du personnel américain et sera utilisée comme centre de communication pour le continent.
c- Permettre l’accès au pays à tous les invités et agents de la compagnie (CIA) en provenance de l’étranger, pour fin d’entrainement, réunions, repos et refuge ;
d- La location par la CIA d’un aéroport entièrement géré par les américains dans la région du BUGESERA, pour un montant annuel n’excédant pas à 100.000.000 $ USA/AN ;
e- Installation d’un centre de renseignement qui contrôlerait les activités politiques, militaires et économiques de plusieurs pays étrangers, principalement du Zaïre (RDC) de l’Ouganda, de l’Algérie, du Soudan et de l’Angola ;
f- Attribution des contrats exclusifs aux entreprises américaines de reconstructions, d’informatique et d’exploitation minière ;
Il se pourrait que les responsables HUTU aient dit non aux américains. Cette situation a été une aubaine pour les extrémistes TUTSI d’accepter cette proposition pour reconquérir le pouvoir perdu en 1959.
Pendant les quatre années de campagne militaire du FPR, l’APR (branche armée) a bénéficié pleinement des conseils, des équipements et les fonds pour la guerre de la part du gouvernement de Bill Clinton.
Ce document m’a permis de comprendre l’intérêt démesuré que les états unis portent à l’égard du Rwanda actuel et le soutien apporté à Paul KAGAME et à son mouvement politico – militaire (FPR).
Selon un responsable de l’administration Clinton « Il était nécessaire d’établir un régime militaire très puissant dans la région des grands lacs pour imposer des solutions militaires aux conflits ».
Washington a considéré Paul KAGAME comme un excellent stratège militaire autour duquel il a été décidé de promouvoir la stabilité de la région des grands lacs. Cette stabilité à la sauce américaine c’est la déstabilisation de la RDC avec son cortège des millions de morts, les pillages massifs de ses ressources qui passent par le Rwanda pour gagner l’Europe et les USA, la déstabilisation du sud Soudan et du Burundi qui a subi une guerre civile depuis 2015 jusqu’à nos jours.
2. Paul KAGAME façonné par la CIA à l’image des dictateurs militaires latino-américains des années 1970.
« La grandeur des chefs n’est dans leur personne, mais dans la mesure où ils servent la grandeur de leur peuple ».
Un bref rappel historique sur l’Amérique latine
L’Uruguay tombe aux mains de militaires suites au coup d’état le 27/06/1970, le Chili bascule le 11/09/1973 et l’Argentine le 24/03/1976. Durant plusieurs années ou décennies, ces trois pays sont dirigés par un groupe de militaires conservateurs. Durant les années sombres, les services de sécurités intérieurs et extérieurs de ces trois pays ont mené des actions conjointes, via le plan condor, tout en bénéficiant de l’aide du protecteur nord-américain dans le contexte de la guerre froide.
L’opération condor était une opération clandestine transnationale organisée par les régimes militaires d’Amérique du sud, avec le support tacite des Etats Unis ; Elle visait à l’élimination des personnes jugées « subversives ». Des centaines d’entre elles, spécialement ciblées seront torturées, assassinées ou portées disparues. Cette opération s’inscrit dans le contexte de la guerre froide et de la salle guerre menée par les régimes militaires d’Amérique latine avec l’appui des services secrets et du gouvernement américain. Elle a fait partie d’une campagne de répression qui a fait environ 50.000 tuées et 35.000 disparus entre 1975 et 1983.
C’est en novembre 1975 que les services secrets de six pays régimes militaires (Argentine, Brésil, Chili, Paraguay, Uruguay ainsi que ceux du Pérou et du Venezuela) lancent l’opération condor qui a 3 volets.
– Coopération pour la surveillance de certaines personnes avec création d’une phase de données communes et échange d’informations ;
– Opération transfrontalière pour enlever et faire enlever, interroger et faire disparaitre les opposants (adversaires).
– Création d’une équipe spéciale pour assassinats ciblés. Par ailleurs les états unis se chargeront de former des centaines d’officiers latino-américains au sein de l’école des américains. Ils engagèrent agents et matériels (radio, documents d’interrogation dans l’opération condor en 1975. Cette dernière constitue une véritable opération transnationale des dictatures de la coré du sud destinée à traqués, torturer et exécuter des opposants dans le monde entier.
Chers compatriotes, vous comprenez aisément que Paul KAGAME n’est pas un produit du hasard. Avant de prendre la tête d’un mouvement politico-militaire tutsi FPR/APR, ses parrains américains ont balisé le chemin par les assassinats ciblé au sein des forces rebelles qui pouvaient se dresser comme obstacles à ce projet. C’est dans ce cadre que le général Gisa Fred Rwigema, Major Peter Bayingana et Major Chris Bunyenyenzi ont été assassinés dans les premiers jours de l’invasion par les forces obscures sous l’ordre de la CIA à travers Yoweri Kaguta Museveni. Durant toute la campagne militaire jusqu’à la victoire finale, beaucoup d’autres officiers ont été assassinés par Paul Kagame pour le même objectif.
Avant que Paul Kagame ne remporte la victoire à Kigali, les officiels américain ont commencé à réfléchir comment protéger son régime une fois l’élite HUTU civile et militaire pourra traverser la frontière rwandaise et se retrouver à l’étranger. C’est dans cette optique que beaucoup de stratégies furent élaborées à Washington après l’assassinat du Président Juvénal Habyarimana.
3. La création d’un tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) calqué sur le tribunal militaire international de Nuremberg.
Contexte historique
Dès le début de l’hiver 1942, les gouvernements de forces alliées annoncèrent leur détermination à punir les criminels de guerre NAZIZ. Le 17 décembre 1942, les dirigeants des états unis, de la grande Bretagne et de l’union soviétique publièrent la 1ère déclaration conjointe. Celle-ci prenait officiellement acte du massacre des juifs d’Europe et exprimaient la volonté de poursuivre les responsables de violence contre la population civile. Bien que certains dirigeants politiques aient été favorables à des exécutions sommaires plutôt qu’à des procès, les alliés décidèrent à organiser un tribunal international. Pour reprendre les propos de GORDELL HULL « Une condamnation après une telle procédure sera conforme au jugement de l’histoire de sorte que les allemands ne pourront pas prétendre qu’on leur a arraché sous la contrainte un aveu de culpabilité dans la guerre ».
Pour le cas des HUTU au pouvoir avant juillet 1994 ; dès le 15/06/1994, la question de l’arrestation des présumés coupable lors des massacres d’avril 1994 est abordé par les diplomates états-uniens. Il semble être les plus actifs pour constituer un tribunal devant juger les criminels présumés HUTU (TPIR).
Le 1èr septembre de la même année, ils soumettent le premier projet de tribunal qui limite sa compétence aux crimes à partir du 06 avril 1994 à fin d’exonérer aux soldats de l’APR tous les crimes commis avant cette période dans les territoires contrôlés par cette rébellion.
Deux mois plus tard, le 08 novembre 1994, cette ancienne juridiction pénale internationale est mise en place à ARUSHA en Tanzanie par le conseil de sécurité des nations unies afin de juger les personnes responsables d’actes de génocide et d’autres violation graves du droit internationale humanitaire commis sur les territoire du Rwanda ou par des citoyens rwandais sur le territoire de l’état voisin (en faisant allusion à la RDC) entre le 1er janvier et le 3 décembre 1994.
4. Plan « Condor II » pour le Rwanda
Après la prise du pouvoir par le FPR à Kigali 4/7/1994. La CIA a vite élaboré un plans similaire à condor avec les mêmes caractéristiques ci-haut citées pour protéger la dictature militaire qu’il venait d’installer.
Les premiers victimes de cette opération furent les hutus alliés au FPR qui ont fui le régime massacreur et tortionnaire dans les premières jours de la prise de pouvoir.
Il s’agit de Seth Sendashonga ministre de l’intérieur à l’époque ; Colonel Theoneste Rizinde et le commerçant Bugirimfura assassinés à Nairobi.
La 2ème cible fut les camps de réfugiés HUTU à l’est du Congo où les massacres de ces innocents ont été qualifiés comme crime de génocide HUTU à l’œil complice des chancelleries occidentales à Kinshasa.
Après la destruction des camps de refugié HUTU la CIA à commencer la chasse à l’homme, à l’élite HUTU qui a échapper à la mort programmée par FPR/Kagamé. Le ministre Juvénal Uwiringiyimana fus assassiné dans des conditions inhumaines à Bruxelles par ce qu’il a refusé d’aller témoigner à charge contre les membres du régime HABYARIMANA soit disant « membre de l’AKAZU ».
Les autres ont été matraqués et arrêtées en Afrique comme en Europe puis extradés à Arusha pour y être jugés comme les NAZI à Nuremberg, avec des condamnations à des lourdes peines sans raisons.
Comme les autres dictateurs, pour légitimer son pouvoir, Paul Kagame a fait vibrer la corde de l’ethnisme des tutsi dans la région et à plonger le pays dans une sorte de terreur paranoïaque il y a aujourd’hui 25 ans. Il a instauré quelques choses qui ressemblent à un état de siège et va justifier son action par la menace des génocidaires hutus en développant la « doctrine de sécurité nationale ».
Pour éviter une éventuelle insurrection populaire ou la guerre subversive, le régime emploie toujours les arrestations, les interrogatoires, les tortures, les assassinats ciblés et les disparitions forcées.
Pour justifier la permanence de l’état de siège, qu’il renouvelle sans cesse, Paul Kagame a créé une menace ponctuelle et c’est ainsi qu’il va consolider son pouvoir répressif en invoquant des tentatives des déstabilisations venues de l’étranger pour infiltrer des partis d’opposition à l’intérieur comme à l’extérieur.
Chaque Dictateur laisse derrière lui un bilan lourd.
– Le Tyrannosaure Stroessner arrivé au pouvoir par un coup d’état, en 1954 jusqu’en 1989, ses 35 années à la tête du pays sont considérées comme les plus brutales depuis l’indépendance du Paraguay en 1811. Il était avec Augusto Pinochet l’un des derniers acteurs des années noires de l’Amérique latine, celles de la dictature et de la chasse à mort qu’elle menait à travers le continent contre leurs opposants. Un tiers des paraguayens ont préféré l’exil à la violente dictature 1.000 à 3.000 disparus, environ 400.000 personnes ont été envoyés en prison, victimes de persécution et de tortures.
Ce tyrannosaure, le Général Stroessner est arrivé au pouvoir par un coup d’état en 1954 et n’est reparti de la même manière, le 03/02/1989. En exil au Brésil où il est décédé, il a été protégé par Washington contre toute forme de justice, malgré qu’il ait été renversé par un coup d’état fomenté par les militaires paraguayens lorsque Washington a décidé qu’il fallait changer quelque chose.
5. La fin de Paul Kagame risque de ressemblé à celle du dictateur Manuel Antonio Noriega du Panama.
En lisant un article sur la fin de Noriega publié dans le journal le « monde », j’ai vite compris que Paul Kagame pourra partir dans les mêmes circonstances, voici l’entête de l’article.
« Lancien général, décédé dans la nuit du lundi à mardi, aura connu plusieurs vies : Agent de la CIA, homme fort du Panama de 1983 à 1989 renversé par les Etats Unis, puis lourdement condamné pour trafic de drogues ».
A la tête de son pays Manuel Antonio Noriega a vécu la lune de miel avec Washington. Il autorisa l’installation d’un centre d’écoute qui espionna tout la région. Il accueilli à bras ouverts la présence Américaine, militaire (10.000 hommes) comme civile (50.000 résidents).
IL s’est comporté aux yeux de tous en véritable dictateur, il réprima l’opposition et musela la presse. Il conserva la confiance des Etats Unis, tout en entretenant des bonnes relations avec Fidel Castro à cuba. Malgré son importante croisade anti communiste. Principal argument de son soutient par les USA.
L’homme fort du Panama, déclenchera lui – même l’opération visant à l’abattre. En mai 1989, il annule l’élection présidentielle remportée par Guillermo Endara, candidat conservateur et pro-américain.
Les marines américaines interviennent le 19/12/1989 avec pour mission de le capturer, emprisonné en Floride malgré sa fortune colossale, ses avoirs ont été gelés aux états unis comme en France. IL a été jugé et écopa de quarante ans de réclusion, il en purgera dix-sept pour une bonne conduite.
Les ennuis judiciaires de cet homme brisé n’étant pas finis pour autant, le Panama le réclame pour répondre de la mort de dizaines d’opposants, mais la justice américaine choisit de l’extrader en France, là où il sera jugé pour blanchiment d’argent à Paris.
En juillet 2010, il est condamné à sept ans de réclusion, son pays le réclame toujours, l’Italie aussi, pour la mort impunie de Hugo Spada fora, opposant Italo-Panaméen assassiné atrocement.
Il finira par rentrer au panama en 2015, mais sur un brancard. Il est mort dans la nuit de lundi à mardi dans un hôpital à l’âge de 83 ans, pas vraiment en « Panama paisible » car les poursuites judiciaires courraient toujours contre lui ; Et le journaliste commente « Un homme choyé par la diplomatie secrète américaine, qui ferme les yeux sur son mépris de la démocratie et des droits de l’homme, et qui loin d’être la marionnette qu’imaginait Washington, devint son pire cauchemar ! Paul Kagame, soit un bon entendeur !!
Le Général Paul Kagame dans l’impasse actuellement.
Eternel insatisfait, fatigué de tout, Paul Kagame est le représentant du désarroi de toute une génération. Il deviendra un héros vide portant en lui le mal d’un quart de siècle fataliste. Etouffé par le pouvoir il offre une vision dégradée, parodique de l’héroïsme, converti à la satisfaction d’une volonté égocentrique, désabusée et toujours machiavélique. La dictature de Paul Kagame va laisser un héritage maudite. Il est matraqué moralement. Il est entre l’enclume et le marteau. L’enclume qui est son passé tragique et l’avenir qui présage le suicide ou la prison (le marteau) qui est le marteau.
Comme l’historiographie du Nazisme à fait l’objet du 20ème siècle, les recherches sur le Kagamisme a déjà démarré. Si Washington et la CIA ont pu protéger les dictateurs militaires latino-américains contre la justice internationale et celle de leur pays d’origine, Paul Kagame ne pourra jamais s’en échapper, car aucun pays ne peut accepter de l’héberger sur son sol à cause de ses atrocités légendaires.
Au moment où les morts parlent et que les archives commencent à s’ouvrir, l’historiographie du Kagamisme est entré d’être déchirée par une véritable guerre civile intellectuelle mettant aux prises, les politologues de l’école, « la totalitariste et à d’autre part, les historiens se rattachant, peu à peu prou courant négationniste et révisionniste du génocide Tutsi.
Les premiers fondent leurs études sur un certain nombre de postulats de la théorie du totalitarisme, insistant sur le monolithisme du système politique, sur la toute-puissance de l’état parti qui exerce un contrôle efficace sur une société atomisée, devenue docile à la suite d’un doctrinèrent massif et d’une terreur quotidienne mise en œuvre par la police politique qui agit à la gestapo d’A, Hitler :
– Dasso (District Administrative Security Support Organ)
– Cada,
– Les Demob (Ancien homme en tenue démobilisé) et une documentation sur le régime et la société, sur les tensions entre un régime qui tentent d’étendre son contrôle à un nombre croissant des sphères de la vie sociale et une société qui oppose une gamme infinie de « résistances », le plus souvent passives, faite de comportement d’inertie, d’évitement de non-conformité.
6. Paul Kagame, un dictateur aujourd’hui affaibli par les résistances de la société rwandaise.
La thèse totalitariste du contrôle efficace du régime FPR sur la société, de l’ordre par la « terreur », de la création d’un homo soketicus à partir d’une masse atomisée n’est pas pour autant aujourd’hui validée. Les individus commencent à parler de ce qui ne va pas et certains medias s’ouvrent pour diffuser les émissions de ceux qui critiquent cet état parti FPR.
Aujourd’hui les dirigeants du régime semblent avoir une perception aiguë de la vulnérabilité du système FPR / Kagame, un sentiment d’insécurité aggravé par l’information sur l’état du pays qu’ils reçoivent de la police politique et des médias de l’opposition. Le syndrome de frustration est généralisé dans la population.
En dehors de son système politique fragilisé. Paul Kagame est dans le collimateur de la justice internationale dernièrement, le journal « le monde » Nous a annoncé que le haut-commissariat des nations unis aux droits de l’homme (HCDH) vient de publier un rapport inédit et accablant sur les meurtres, viols et pillages massifs de la période de 1993 – 2003 en République Démocratique du Congo (RDC) principalement par le Rwanda de Paul Kagame.
La compilation des rapports existant et la collectes des nouveaux témoignages menés par le haut-commissariat aux droits de l’homme fournissent une base des poursuites judiciaires à venir contre les auteurs de ce que le HCDH qualifie de crime contre l’humanité, crimes de guerre voire de génocide après des années d’impunité.
Depuis des semaines, le Rwanda déploie des réseaux et énergie pour tenter d’étouffer ce rapport qui risque d’atteindre le cœur du régime du Président Paul Kagame.
7. La liste des héros de 2019 – 2020 ne fait que s’alourdir
Le récent assassinat du Lieutenant Général Sylvestre Mudacumura ouvre la voie à un combat acharné pour renverser cette dictature. Son assassinat a toujours ses origines dans le plan condor II de la CIA qui vise à retarder la chute du tyrannosaure Paul Kagame.
Mudacumura a été donc tué comme on a tué Fred Rwigema, Major Peter Bayingana, Juvénal Habyarimana, Patrick Karegeya et tout consol, Laurent Désiré Kabila.
Le Général Sylvestre Mudacumura est mort comme il a vécu en combattant jusqu’à son dernier souffle pour la sécurité et la paix de son peuple. Les FDLR dont il était le commandant en chef a fait naître plus de respect et de dignité pour les refugié HUTU de par le monde. Il rejoint aujourd’hui la liste des autres héros comme Mme Victoire Ingabire l’amie de pauvres, et Calixte Nsabimana Sankara, apôtre de la réconciliation entre HUTU – TUTSI.
Le Général Sylvestre Mudacumura est un héros, bien que réduit au silence par la mort il ne cessera jamais de vivre dans la mémoire de ces réfugiés qu’il protégeait plus de 25 ans à l’Est du Congo, néanmoins comme une donnée de l’histoire, la révolution n’a jamais progresser en ligne droite.
Il y a eu toujours des pauses, des plongées, de virages et des méandres, et les gens ont fini par sortir de cette époque traumatisante pour entrer dans la cité de l’accomplissement. Seulement les pires flammes de l’enfer sont ceux qui au cœur d’une crise morale cherchent à préserver leur mentalité.
8. Le message à nous tous
Selon Cicéron « être libre c’est participer au pouvoir » c’est là où nous allons :
– Pour ceux qui sont à l’intérieur du pays
Il vous faut massivement manifester votre dignité et votre valeur. Vous devez vous dressez au milieu d’un système qui vous opprime encore pour mettre en place une échelle grandiose et inattaquable. Vous ne devez plus avoir honte d’être « hutu » ? Ce n’est pas une tâche aisée d’éveiller le sentiment d’appartenir à la grande famille des hommes chez un peuple à qui l’on a enseigné depuis 25 ans qu’il était rien.
– Pour nous qui sommes dehors c’est-à-dire à l’étranger
Le temps qui nous reste à vivre est plus important que tous les années écoulées. Nous croyons conduire le destin alors que c’est lui qui nous mène. Nous devons savoir que les gens heureux n’ont pas d’histoire.
– Pour ces partis politiques d’opposition
Renforcez vos rapprochements possibles sans distinction ethnique ou régionale. Aidons massivement nos nouveaux héros de l’intérieur qui voient les problèmes de la masse populaire et qui sont en train d’aider ces paysans appauvris à concevoir et réaliser leur propre dessein. Pis encore, évité à tout prix les tergiversations opportunistes, des dissensions sans raison et des crises aiguës aux seins de vos partis.
– A nos enfants qui errent à la frontière et dans les forêts du Congo
La vie de l’homme ne tient que sur son fils, mais la mort ne peut venir que du ciel. C’est-à-dire qu’on ne peut dire ni qui commencera, ni qui acheva. Suivez la voie tracée par notre Dieu. Notre Moïse vient d’être enlevé par Dieu, mais il vous a donnée Josué. Il faut l’obéir jusqu’à la terre promise.
Suivons tous la voie de James Russel Lowell quand il dit :
Pour chaque matin, vient un moment de prendre parti,
Dans la lutte entre vérité et mensonge ;
Pour le bon ou le mauvais côté ;
Toute grande cause nouvelle comme messie de Dieu,
Nous offre l’occasion de faner ou de fleurir ;
Et le choix éternellement se répète,
Entre les ténèbres et cette lumière ;
Bien que la cause du mal fleurisse,
La vérité conserve sa vigueur
Même si son lot est l’échafaud
Et si le mal règne sur le trône
Cet échafaud exalte l’avenir
Et derrière l’obscurité de l’inconnu
Dieu veille dans l’ombre sur les siens
Nous tous dès maintenant recommençons !
Même si nous sentons la fatigue
Même si une erreur nous fait mal
Même si une trahison nous blesse,
Même si une illusion s’éteint,
Recommençons !
Même si la douleur nous brûle les yeux
Même si on ignore nos efforts
Même les larmes d’échec coulant dans nos yeux
Même si nous nous sentons incompris
Recommençons !
Même si l’injustice semble toujours avoir le dessus
Même si les autres nous abandonnent,
Même s’il faut en payer le prix
Recommençons !
Recommençons avec confiance, joie et amour,
Recommençons aux jours du soleil
Recommençons aux jours de la tempête
Recommençons pour notre peuple avec notre peuple
Même si ………. Même si ……… Même si …. Même si ….
9. Au gouvernements Africains
« Selon A. Einstein, le monde ne sera pas détruit par ceux qui sont mal, plutôt par ceux qui regardent et qui ne font rien. Par ailleurs, le silence face au mal fait du témoin un complice ».
Au moment où les plans d’opérations conjointes de cinq pays de la région (RDC, Rwanda, Burundi, Tanzanie et Uganda) visant à décimer le reste des réfugiés hutu à l’est du Congo y compris les congolais eux-mêmes, viennent d’être publiées, nous vous demandons en tant que africains de dénoncer haut et fort des projets m’accables par les conglomérats occidentaux en vue de contrôler et piller les richesses minières de la RDC. Cette action s’inscrit dans le même cadre que le plan « Condor » du temps des dictatures militaires latino-américains.
Américains dans les années 70, pour pouvoir tarder la chute et / ou pérenniser la dictature du tyran despote Paul Kagame au Rwanda, sachant bien que l’on ne parle pas de droit de l’homme dans un pays du tiers monde où les intérêts des occidentaux sont préservés.
10. Le Dernier voyage de Paul Kagame au Congo (Tous les dictateurs finissent mal)
Les périodes de troubles et de révolution sont évidemment propices à ce genre de conclusion sanglante. Il arrive aussi que les dictateurs en poste commettent l’erreur de se lancer dans une guerre qui finit par lui couter son pouvoir. Comme Adolf Hitler, Paul Kagame risque de voir sa dictature s’écrouler sur lui pour avoir voulu semer la terreur chez les voisins.
Adolf Hitler mourut dans les conditions que l’on sait, se suicidant dans son bunker tandis que sa capitale en flammes était conquise de hautes luttes par les armées ennemies. Il me semble que Paul Kagame n’est pas loin de là.
A bon entendeur salut !
Dieu aidant nous vaincrons
Dr Jules Muhozi
Paris, France
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