Banyamulenge gagneront la guerre quelle que soit la coalition Mayi Mayi et forces étrangères derrière

Les déclarations surprises du col Katembo

L’ancien colonel commandat des opérations à Minembwe étonne par son revirement dans ses analyses en ce qui concerne la guerre dont il est témoin. Il dit qu’ il y a deux forces en face. Inégales du point de vue numérique et matériel.

Mais aussi sur le plan organisationnel et efficacité. Certes les Twirwaneho comme le nom l’ indique sont des jeunes gens banyamulenge, voire des mineurs, la plupart sans armes, qui ressemblent à des écoliers buissonniers, maigres, élancés, affamés, mais engagés et téméraires. Ils ne reculent devant rien.

Ils avancent face aux tirs nourris d’armes d’appui comme si on leur jetait des morceaux de boue froide dans une cour pendant les jeux d’ enfants lors de la récréation. Sans nul doute, ils gagneront la guerre quelle que soit la coalition Mayimayi et forces étrangères derrière eux. Vient ensuite les forces coalisées. Supérieures en nombre, en armes et munitions. Appuyées de l’ intérieur comme de l’ extérieur. Mais désorganisées.

Apparemment sans objectif, sans motivation. Ils combattent puisqu ‘ on leur a dit qu’ il fallait se battre c’est tout. Déboussolées par la méconnaissance du milieu, comptant sur leurs fétiches et des grigris, ils meurent en cascade et laissent des cadavres et leurs captifs à la merci de l’ adversaire.

La guerre de Minembwe semble être une leçon. L’ appui, la majorité ne sont pas des critères suffisants pour gagner le combat. Il faut être motivé, avoir la cause pour laquelle on se bat. Pour laquelle on meurt. Décidément, s’ il en est ainsi, les forces étrangères retourneront par des voies détournées et les Mayimayi rendront les bétails par ricochet les troupeaux de leurs pères.

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Colonel Katembo