La descente en enfer de Paul Kagame

RWANDA : 2018, 2019 deux années fatidiques pour le tyran despote Paul Kagame et son groupuscule ultra fasciste et sanguinaire.

Il n’y a pas d’espoir pour l’avenir, pas de motivation pour le présent (J. Maxwell). Depuis le début de cette année 2018, Paul Kagame est confronté à de sérieux problèmes et que lui-même se trouve devant l’impasse pour trouver les solutions.

Quand j’ai écouté attentivement son discours lors de la commémoration du 24ème anniversaire du génocide de Tutsi, j’ai vite compris que cet homme tend vers la fin, il est fatigué, non seulement physiquement, mais aussi moralement. Le Rwanda actuel est dans les difficultés inouïs qu’on peut énumérer un à un :

1. Le problème des prisonniers politiques une case tête pour Paul Kagame et son Gouvernement.
Depuis le début de son premier mandat, Paul Kagame a utilisé les manœuvres politiques pour évincer ses adversaires. Les plus célèbres concurrents de taille sont Mme Victoire INGABILE en 2010 et Diane RWIGARA en 2017. Ces vaillantes dames ont fait la une des médias internationaux et des rapports des organisations de défenses de droit de l’homme depuis leurs emprisonnements par Paul Kagame. Jusqu’à présent le gouvernement rwandais ne sait pas quoi faire pour effacer leurs histoires qui font l’objet de son critique par la justice internationale.

2. Le dossier de l’attentat contre l’avion du Président Juvénal Habyarimana qui continue d’envenimer les relations diplomatiques Franco-rwandaises.
Depuis des années chaque fois qu’on évoque ce sujet, Kagame devient dingue, paranoïa parce qu’il sait bien que le peuple français ne peut pas abandonner ce dossier. Les familles qui ont perdu le leur dans le Falcon 50 réclament sans cesse la justice. Kagame lui-même est conscient qu’il n’a jamais été acquitté, qu’il est dans ce qu’on appelle le atermoiement illimité, le dossier parcourt les instances judiciaires du jour au lendemain, sans que Paul Kagame et se coaccusés ne s’en rendent compte.

3. La présence et les massacres des réfugiés tutsis congolais sur le sol rwandais, un problème épineux pour le pouvoir à Kigali.
Dans ses visées machiavéliques, pour contrôler toute la région, Kagame a voulu utiliser ses semblables (tutsi congolais et burundais) pour occuper l’est du Congo et le Burundi. IL voulut copier l’histoire des Sudètes (allemand qui peuplait la Tchécoslovaquie sur la frontière avec l’Allemagne) du temps d’Hitler et l’Allemagne Nazi. En février 1938, Hitler a laissé entendre dans une allocation publique que le problème des sudètes ne serait résolu que par le rattachement au Reich des régions où les allemands sont majoritaires.

En voulant imiter Hitler, début octobre 1996 Paul KAGAME ordonne Pasteur BIZIMUNGU, président du Rwanda à l’époque de dire publiquement que les frontières entre le Rwanda et l’Ex Zaïre doivent être révisées que les deux Kivu doivent revenir au Rwanda. C’était le début de la guerre surnommé des Banyamulenge pour destituer le Président Mobutu et annexés les deux Kivu au Rwanda et exploiter les richesses de ces deux provinces sans ambages.

L’histoire des Tutsi congolais et Pau Kagame
Début 1996, Paul Kagame a envoyé ses émissaires dont Col. Charles KAYONGA et Col. James KABAREBE à l’université de Butare pour animer une conférence propagandiste sur l’invasion de l’ex-Zaïre, et sensibiliser les jeunes tutsi congolais que la guerre du Congo est imminente. Ces officiers ont demandé à ces jeunes tutsi congolais d’aller rappeler leur famille pour se réfugier au Rwanda s’ils veulent une vie sauve, avant que l’hécatombe n’arrive. Au même moment, les jeunes militaires tutsis congolais qui ont combattu au sein du FPR depuis 1990, ont rappelé leur famille restée à l’est du Congo de se réfugier au Rwanda avec l’espoir de retourner chez eux, une fois leur rêve d’annexer les deux Kivu sur le Rwanda deviendra réalité. La guerre éclaire Rwando – Ougandaise sous l’étiquette d’AFDL avec un noyau d’intellectuel tutsi congolais au sommet de l’organisation pour chasser Mobutu, a donné un espoir éphémère à cette communauté tutsi congolaise rwandophone qu’ils auront une république indépendante du Kivu dans le cadre de la balkanisation du Zaïre.

Début 1998, l’espoir de ces tutsi congolais est tombé en ruine, lorsque Laurent Désiré Kabila découvre qu’il a fonctionné comme une marionnette de Paul Kagame et son clic. Le Président Kabila décida de remercier l’armée patriotique Rwandaise ; ce qui marque le début d’une guerre d’usure de RCD Goma contre le régime à Kinshasa. En 2002 en Afrique du Sud, l’accord de Paix a été signé à Pretoria où un gouvernement de transition a été mis sur pied. AZARIAS RUBERWA, un tutsi MUNYAMURENGE est devenu le 2ème Vice-Président parmi les quatre VIP, en vue de donner un espoir à cette communauté instrumentalisée par Kigali, qui réclame à cor et à cris la nationalité congolaise et leur introduction dans les institutions politico militaires de la RDC.

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Le peuple congolais a accepté cet accord avec espoir que la démocratie et la sécurité soient les bienvenues en RDC. Cependant, la création d’une armée nationale et les autres corps de sécurité devaient suivre un schéma issu de discutions de Pretoria, dont l’intégration des militaires du RCD Goma et le retrait total de l’APR sur le sol Congolais. La mise en application de l’accord sécuritaire a rencontré plusieurs difficultés a cause de Paul Kagame par rapport à son agenda politico économique dans les deux Kivu et il ordonna a ces troupes plusieurs stratégies :
a) Une partie devait accepter l’intégration et toutes les injonctions du gouvernement congolais, notamment les affectations dans les autres régions militaires comme infiltrés dans l’armée nationale.
b) Une autre partie devait accepter l’intégration dans l’armée nationale mais doit exiger de rester et assurer la sécurité dans les territoires occupées (Deux Kivu) avant la conclusion de l’accord de Pretoria, c’est-à-dire deux régions militaires du Nord et du Sud Kivu avec les autorités civiles du mouvement (RCD Goma).

Le peuple congolais a vu cette exigence comme une insulte. Il a en même temps compris que c’est Paul Kagame qui manipulait ce mouvement en vue de continuer son projet de pérennisation et pie des ressources minières en complicité avec Joseph Kabila à la tête de ce géant pays de l’Afrique Central lorsque Paul Kagame se rend compte que le patriotisme du peuple congolais s’avère croissante, il a changé la carte, il créa un mouvement insurrectionnel sous l’étiquette su CNDP avec à la tête un général Tutsi Laurent NKUNDABATWARE, aujourd’hui dans l’oubliette à Kigali. L’armée congolaise aidée par les réfugiés hutus à l’Est du Congo regroupés aux seins du FDLR, opposa une résistance farouche à la troupe de Paul Kagame malgré le noyautage des FRDC par ce dernier. Dans les négociations exigées par la communauté internationale entre le CNDP et le gouvernement congolais, la formule d’intégration des forces rebelles doit être la même qu’auparavant avec le RCD Goma. La conscience du peuple congolais ne fait que grimper vers un patriotisme avéré et Paul Kagame reste consterné car perdant progressivement du terrain politico-militaire.
Les tueries et les massacres envers les populations civils congolaises et de réfugiés hutu à l’est du Congo ont fait des bruits dans la presse occidentale les qualifiant de crimes contre l’humanité par Paul Kagame et se lieutenant. Pour ces fait accablant le rapport mapping de 500 pages a été rédigé par les experts de l’ONU aidé par les médias les plus réputés dans le monde et a été diffusé urgemment dans la même lancée, la diffusion d’un rapport sur l’exploitation illégale et illicite des ressources minières au Congo par Paul Kagame et les conglomérat, occidentaux a encore assommé Paul Kagame et ses alliés dont les Etats Unis, le Royaume Unis et l’Israël venu en tête dans ces crimes de guerres économiques. Devant la succession de tous ces évènements malsains Paul Kagame souffre des maladies psychosomatiques. Il est devenu une paranoïa, le vertige de meunière s’aggrave, l’insomnie rebelle aux hypoxiques le rend fou et il n’entend personne.
Au niveau du haut appareil politico-militaire du FPR la dissension est devenu chronique (récurrente) et une grande partie de ses lieutenant ont quitté le pays, les autres sont massacrés donnant la brèche à la presse internationale l’occasion d’épingler ce tyran dictateur. Comme l’histoire des sudètes avec Hitler s’est soldée en échec avec l’effondrement du Nazisme en 1945, aujourd’hui ces tutsi congolais se retournent contre Paul Kagame ces 22 ans dans les camps de réfugiés sans issues.
4. La colère de la population de l’intérieur pourra nécessairement déboucher à une révolution populaire.
Actuellement la majeure partie de la population est en souffrance, la faim et la pauvreté progressent au pas de géant, alors qu’il y a une franche minoritaire qui s’enrichit de façon illicite. Pendant la semaine de la commémoration du génocide certains ont refusé de prendre les bougies allumée, les autres ont réclamé publiquement la reconnaissance des morts de leurs membres de familles assassinés par le FPR en 1994. Ces personnes sont actuellement poursuivis par la fameuse justice rwandaise pour ce comportement soit disant « négationniste » du génocide de Tutsi, ce qui constitue un signe de manque de cohésion sociale dans un pays fragilisé.

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5. La récente promotion des officiers généraux et supérieur au sein du RDF un bombe en retardement.
La dernière promotion de beaucoup de généraux et officiers supérieur par Paul Kagame aura des conséquences fâcheuses non seulement sur l’économie nationale, mais aussi sur la cohésion de cette armée. Depuis la diminution de l’aide militaire américaine et britannique, l’entretien d’une armée de plus de 100.000 hommes devient de plus en plus difficile à Paul Kagame au moment où l’économie rwandaise est exténue car tous les pays frontaliers ont tourné le dos vers le Rwanda. Au sein de RDF la révolution est plausible, instabilité dans la famille présidentielle est source dissension au niveau de l’appareil de l’Etat. Construire un culte de personnalité autour de sa personne, un secret systématiquement entretenu par la propagande, la falsification du passé, la dénonciation délirante des complots, des saboteurs et des traitres. L’organisation des procès truqués, la liquidation physique d’adversaires politiques ou des personnalités tombées en disgrâces sont des caractéristiques permanentes de son régime.
Comme Staline, Paul Kagame dans la promotion des officiers généraux, il entreprit des remplacer ses anciens compagnons de guerre par la jeunes qui ne connaissent pas beaucoup son histoire et qui doivent l’obéir par un serment de fidélité. Cette armée comme instrument de répression du FPR et de terreur est devenue impopulaire. Certains anciens généraux de la première heure de lutte pour la libération sont tombés dans l’oubliette et sont devenu mécontent à côté d’un grand nombre de civiles qui ont joué un grand rôle politique. Ce tyran dictateur a délibérément agit comme s’il est immortel et que la question de sa succession ne se posera jamais.
6. Paul Kagame et la justice Internationale, un dossier lourd.
Ces derniers temps les organisations internationales pour le droit de l’homme ne cessent de sortir des rapports accablants sur le non-respect des droits de l’homme et de liberté au Rwanda. En guise d’exemple on peut citer :
a) Le rapport du 28/09/2017 sur la répression politique post-électorale (HRW), des opposants ont été arrêtés, harcelés et ou soumis à des disparitions forcées suites à l’élection du président Paul Kagame.
b) Le rapport du 13/07/2017 sur les exécutions extrajudiciaires dans l’ouest du Rwanda (HRW) les forces de sécurités rwandaises ont procédé à l’exécution sommaire d’au moins 37 personnes de petite délinquance dans la province de l’ouest du Rwanda (Gisenyi) entre juillet 2016 et 2017. Les militaires ont arrêté arbitrairement et abattu les victimes.
c) Le rapport du 10/10/2017 sur la détensions illégale et torture de 102 personnes intitulé « nous d’obligerons à avouer ».
Tous ces rapports ont été documenté par les experts en la matière de ces organisation internationale sont irréfutables même le gouvernement rwandais nie avec inconscience les effets, tout ceci montre à quel point le Rwanda de Paul Kagame est hors les lois.

7. Si l’intérieur du Rwanda ressemble à un volcan en attente d’ébullition, l’extérieur n’est pas en reste.
a) Le pouvoir de Kabila vacille et Kagame tremble
Depuis l’assassinat de Muzee Laurent Désiré Kabila, Paul Kagame et ses supporteurs occidentaux ont contraint à Joseph Kabila de laisser l’armée de Paul Kagame de faire ce qu’il veut librement à l’est du Congo, notamment les massacres des refugiés hutu et leur semblables congolais dans le projet de la création d’un empire Hima Tutsi, ce qui favoriserait la facile exploitation des richesses de deux Kivu, les populations sans défense ont été victimes délibérément depuis 2000 jusqu’en 2013 avec la défaite de M23. Une conscience assoupie du peuple congolais a commencé à se réveiller vers la fin du 2ème mandat de Joseph Kabila fin décembre 2016. Malgré les multiples sommations de la communauté internationale sur Kabila pour respecter les jeux démocratiques, ce dernier est resté intransigeant. La récente mobilisation de la communauté laïque congolaise avec les partis d’opposition a affaibli le régime Kabila et la fin de son règne est proche. L’alternance politique prévue fin décembre 2018 semble devenir une réalité. Si tel est le cas, la future classe politique bien organisée autour d’un vrai patriotique congolais pourra introduire le Rwanda de Paul Kagame en justice avec réclamation des réparations sur les tueries des populations et l’exploitation illégales des richesses congolaise. Devant cette imminente situation, Paul Kagame ne sait pas à quel diable il doit se confier. Il commence à prononcer des discours sous forme de testament.
b) Vers la stabilité et la cohésion sociale au Burundi voisin, une menace pour le Rwanda.
Depuis l’échec du coup d’état du 15/05/2015 contre le président Pierre NKURUNZIZA, fomenté par Kigali, les relations entre les deux pays se sont dégradés. Comme il avait procédé avant l’invasion du Congo en 1996 en rappelant les tutsi congolais rwandophones au Rwanda, Paul Kagame a demandé au Tutsi burundais avant le coup d’état du 15 mai 2015, les installant dans les camps de réfugiés au Rwanda. Les hauts cadres et les officiers ont été installés dans les villas luxueuses à Kigali. Depuis presque trois ans Kigali a toujours fomenté des mouvements rebelles contre le pouvoir de Bujumbura afin d’y installer un homme de son obédience. Malheureusement tous ces mouvements n’ont jamais eu un écho favorable de la population burundaise. Le 06/04/1994, le président burundais Cyprien NTARYAMIRA a été assassiné par Paul Kagame, en abattant le Falcon 50 du président Juvénal Habyarimana et le Burundi ne cesse de réclamer la lumière sur cet attentat.

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Le Burundi d’aujourd’hui avance vers une stabilité et la cohésion après une période d’instabilité dans laquelle la main visible de Paul Kagame était présente. Le Rwanda actuel a peur qu’une fois le Burundi est stable ne va pas tarder à lui rendre la monnaie.

Dans ses manœuvres de diversion, Paul Kagame commence à contacter des opposants au pouvoir de Kinshasa en leurs promettant qu’il pourra les aider à remporter les élections. La dernière visite de Moïse KATUMBI à Kigali est témoins tangible. Cependant il faut savoir que ces agissements dans la folie peuvent être une arme à double tranchant.

c) Le renforcement continue d’une coalition des opposant comprenant les hutu et les tutsi sans exclure les FDLR
Un espoir pour renverser le dictateur, sachant que l’union fait la force, tout le monde est conscient qu’aucun ne peut réussir seul. Mobilisons-nous dans tous les sens pour accélérer la chute d’un dictateur despote Paul Kagame. Nous sommes un peuple et nous voulons une nation. Ce n’est par le combat d’un seul homme ça nous concerne tous pour mettre fin a la période le plus brutale de la terreur, le totalitarisme de Paul Kagame fait que la faute d’un individu s’étend à son conjoint, a ses enfants, a sa famille entière et a tout son réseau d’amis et de relations. Bientôt les portes de l’enfer s’ouvriront à ce tyran dictateur qui martyrise le peuple et l’impose à la fin, le silence, il souffre depuis plusieurs années d’une gastrite et d’insomnie chronique, vient s’ajouter aujourd’hui d’une paranoïa grandissante, nous constatons tous humainement, socialement, politique que la terreur devient insupportable c’est un terrorisme d’état. Pour ce fait unissons-nous pour accélérer la chute du dictateur qui avance à grand pas. Le sort le compta est entre nos mains.

Néanmoins quand pour un but il ne faut pas penser à des retombés immédiats, bientôt à des efforts continus.

La patrie ou la mort
De Passage à Paris
Dr Jules MUHOZI