Le 9 décembre 1996, des soldats du FPR-Inkotanyi ont tendu une embuscade et abattu sept cents (700) réfugiés hutus, dont un grand nombre de femmes et d’enfants au pont de Hombo, dans le village de Hombo situé à la frontière entre le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, sur Bunyakiri-Walikale route en RDC
Au cours des jours suivants, ils ont brûlé vifs un nombre indéterminé de réfugiés le long de la route dans la ville de Kampala, à quelques kilomètres de Hombo. La plupart des victimes étaient des personnes malades, âgées ou handicapées physiques qui n’avaient plus la force de s’échapper. De nombreuses femmes ont été violées par les soldats avant d’être tuées.
Quelques jours plus tard, des soldats du FPR ont intercepté et exécuté 520 réfugiés supplémentaires à proximité du village de Chambucha, à quatre kilomètres de Hombo. Les victimes, qui comprenaient un grand nombre de femmes et d’enfants, ont été abattues ou tuées à coups de marteau et de houe à la tête près d’un pont sur la rivière Lowa. La plupart des corps ont ensuite été jetés dans la rivière Lowa.
Les victimes du pont de Hombo étaient des survivantes des massacres antérieurs à Shanje dans le territoire de Kalehe les 21 et 22 novembre 1996, qui avaient également survécu aux massacres antérieurs des camps de Kashusha / INERA le 2 novembre 1996.
Au cours de la troisième semaine de décembre 1996, les troupes du FPR ont tué environ 600 réfugiés hutus dans la localité de Musenge, entre Hombo et Walikale. Les militaires avaient installé plusieurs barrages le long des routes pour intercepter les réfugiés. Ils les ont tués à coups de barres de fer dans les collines d’Ikoyi et de Musenge, à côté du dispensaire.
Dans les jours qui ont suivi, les militaires du FPR ont poursuivi leur chasse, attaquant des réfugiés dans les villages de Kilambo, Busurungi (colline Bikoyi Koyi), Nyamimba et Kifuruka dans le groupement de Walowa-Luanda dans le territoire de Walikale. Les militaires avaient installé plusieurs points de contrôle le long des routes pour intercepter les réfugiés.
Le 17 décembre 1996, des militaires du FPR venant de Ziralo (Sud-Kivu), Bunyakiri (Sud-Kivu) et Ngungu (Nord-Kivu) ont encerclé les camps de fortune de Biriko et tué des centaines de réfugiés, dont des femmes et des enfants. Les soldats ont abattu les victimes ou les ont tuées avec des houes. Les habitants de Biriko ont enterré les corps dans le village. De nombreux corps ont également été jetés dans la rivière Nyawaranga.
Le même mois, des militaires du FPR ont tué plusieurs centaines de réfugiés dans la localité de Mutiko. Après avoir été interceptées aux points de contrôle mis en place par les militaires, les victimes ont été transportées au village de Mukito. Les soldats leur ont demandé de se préparer à monter à bord des camions du HCR qui les attendaient soi-disant à la périphérie du village. Les victimes ont ensuite été conduites hors de Mukito sur la route et tuées à coups de marteau et de haches sur la tête. Les soldats ont encouragé la population autochtone à participer aux massacres. Ils les ont ensuite forcés à enterrer les corps.
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